Tuesday, May 29, 2007

Internet et les sites a but sociaux

Attendez une seconde ! Internet, beau média, neuf et jolie, remplis d'accro a l'écran lumineux venu trouver des partenaires pour discuter et se sentir moins seul. C'est a la porté du premier cliqueur venu et c'est pratique. Mais Internet, le lieu, et Internet l'outil, sont des choses que peu de gens distinguent. Travailler sur le net et utiliser les resources disponibles n'est pas simple et quand je me rappelle qu'une nana en classe (dans un cours d'informatique, il y a trois ans) avaient dit qu'elles ne se servaient que de MSN, je me dit que je suis définitivement au dessus de la moyenne en ce qui concerne mes connaissances du fonctionnement du net. C'est dire le bas niveau de la plupart des gens.

Internet est un media qui bouge énormément mais qui ne doit pas non plus être uniquement ancré dans le présent mais prévoir aussi le futur. Ce n'est pas un gadget qui perdra de son interet quand la mode se sera dissipé mais bien un media qui a et aura toujours une place plus grandissante dans la vie de tout les jours de l'humanité capable d'utiliser un ordinateur.

Ce qui m'inquiète un peu c'est la profusion de site qui clone Myspace afin de gagner des parts de publicités et la profusion de concepts crétins autour des sites de communications permettant de rencontrer des gens et de former une communauté. Live journal, blogger, myspace. A part les trois grands noms, peu de noms ressortent du lot et des alternatives comme Mog (sorte de last fm plus précis) sont en fait réservé a un public moins général et plus avertis.

Le but de ce genre de site n'est de toute manière pas de servir une communauté mais de créer un endroit où des gens auront envie de revenir pour placer de la publicité le plus possible. Vendre le site au plus offrant est un fantasme qui plane surement dans la tête de pas mal de concepteurs mais je doute un peu de la viabilité de trop de projets de ce genre. Certe, youtube s'est vendu pour une somme absurde qui ne rime a rien. Vendre un site serait il une nouvelle manière de vendre un cabinet d'avocat ou une boulangerie en partant du principe que l'on vend ausi la clientèle fidèle et habitué. C'est un fait que je n'ai pas arrété de visiter youtube après son rachat mais vendre un site quand les habitudes des internautes sont aussi volatiles, me semble très exagéré et assez limité. Myspace et youtube seront deux exemples qui n'inspireront surement pas beaucoup d'imitation.

La découverte qui me dérange ce soir est un site très simple au concept tellement crétin qu'il n'aura, je l'espère, aucun avenir. Pour la première fois après avoir ouvert mon compte je l'ai supprimé en voyant le peu que l'on peut pouvait faire. Et pourtant, j'aime les sites aux concepts les plus bête et je les test un peu avant de me tourner vers autre chose ou d'etendre leur possiblité a d'autres domaines. Last fm me permet de gérer mes concert et de parler avec mes amis. Mog me permet d'écrire en anglais des articles et de stocker dessus un profil détaillé concernant mes lectures futurs. Blogger me sert a écrire tout ce que je pense pour améliorer mon écriture et mon orthographe. Je vous jure, j'y fais plus attention maintenant. J'ai aussi ouvert recemment un autre compte sur un petit site pour y stocker uniquement des citations. Je ne pense pas que cela me servira a grand chose mais j'essaye toujours et je verrais bien plus tard si j'y trouve un interet quelconque. Et puis il y a aussi mon compte sur wetpaint pour mes gros dossiers. Utilisation marginale mais qui s'est révélé pratique a chaque fois. Je prie juste pour que la base de donné du site ne plante pas et que mon travail ne disparaisse pas. Rappelez moi de faire un petit backup des données un de ces jours.

Mais le fond du fond comme je le disais vient d'être atteint. Je vous présente Twitter ! Twitter est un site très simple qui ne permet franchement rien et n'améliorera pas votre vie. Vous vous inscrivez et vous créez une page. Sur cette page apparait votre avatar et une série de phrases que vous mettez a jour quand vous voulez pour annoncer au monde ce que vous êtes en train de faire. Quoi de neuf ? Et bien mesdames et messieurs, rien de neuf du tout a part qu'un crétin vient de pondre un site pour foutre sur une page internet, donc avec une sorte d'idée de continuité, les petites phrases que vous mettiez a coté de votre pseudo sur MSN. C'est aussi simple que cela.

L'inutile rejoint le pratique et le résultat ne se passe pas de commentaire. Je ne suis pas outré, ni prétrifié de terreur, juste ecoeuré de voir autant de temps investit dans un projet aussi inutile. Et cela dans le but de créer de l'espace publicitaire et de, peut être, vendre un nouveau concept. Je lui file un franc symbolique quand il veut mais qu'il débarasse le planché du réseau dans la minute sinon je ne réponds plus de mes actes. Le glas a sonné et je ne reviendrais pas sur ma décision.

Je m'époumonne derrière mon ordinateur et ça ne sert a rien. Après avoir supprimé mon compte, ma première envie a été de créer un post sur la chose. Deux secondes après je fermais les yeux et je riais interieurement en appuyant ma tête sur mes genoux (j'ai souvent les genoux repliés sur une chaise). Ironie du net, système implacable a laquelle je me soumet. Une contrariété et je le blog. Le système est tellement simple que cela explique sans doute la réusite des forums de discussion dans la création de communauté autour d'un amour ou d'une haine commune. De même, Twitter joue sur la simplicité et l'immédiateté du message pour attirer du monde. Pas de message long et compliqué, on est a l'air du slogan express ecrit entre deux cours pour montrer sa révolte et son indignation contre ses amis, ses profs ou la société. Vil créature de l'enfer qui nous emprisonne dans des régles que nous n'avons jamais décidé nous mêmes. Si ça vous rappelle une problématique adolescente développé dans une phrase pseudo philosophique, c'est normal, c'est le lot quotidien de ce que je peux lire sur ma fenêtre MSN chaque jours. Twitter permettra donc de rajouter de long en large des petites phrases les unes a la suite des autres.

Peut être bien ce que fait déjà le skyblog d'ailleurs ? Sauf que sur un skyblog vous pouvez faire plus de choses que poster une ligne ou deux. Alors que l'on se trouve sur l'air de l'internet qui est a la télévision ce que le couteau suisse est a la sagaie, un outil multi tache et très perfectionné, on nous pond un système de site a but social tellement idiot et limité qu'il ne permettra rien d'autre que de parler avec ses amis. Même pas la chance de vous mettre en avant, vous ne serez plus qu'une phrase dans la masse. Alors a moins d'être une professionnel de la création de phrases choque tels que "I was born to die" ou "Tu as toujours été mon ami mais maintenant tu es mon énemi, Naruto", vous n'irez pas bien loin. Tout un article pour parler de Twitter et le declarer comme la lie de l'internet. Ce site m'aura au moins fait écrire en écoutant Solefald, c'est toujours ça de pris.

Final

Ecrire une histoire c'est créer un monde. Un univers dans lequel on invite le lecteur et où on se repert progressivement en créant les éléments du décors, chaque détails qui constituera l'environnement et procurera aux lecteurs des clés pour comprendre le but de l'histoire. Les personnages sont aussi des produits de l'imagination de l'écrivain mais en se débrouillant bien ils prennent vie et finissent par trouver eux même la sortie sans que l'on ait a les forcer dans une direction. La magie de la création littéraire.

Le problême qui se pose à moi quand j'imagine une histoire est de trouver les personnages ou les événements qui me permettront de donner vie a tout cela. Et de noircir des pages aussi. Rien de pire pour un écrivain du dimanche qui aspire a beaucoup plus de ses doigts et de son imagination que la peur de la dizaine de pages où l'on a finis de raconter son histoire.

A se demander comment font les autres pour écrire des pages et des pages de textes. Emploient ils des immigrés péruviens pour remplir les pages manquante pour que le livre compte sa bonne centaine de feuillets et ses milliers de caractère. Pourquoi ma tête ne débite elle pas toute seule ces pages manquantes pour que je n'ai pas a me faire de soucis ?

Non, ce serait vraiment trop simple de sa part que de me filer un coup de main. Elle a autre chose a faire que de m'aider celle la. Salope !

Et puis une histoire ça demande une finalité. Un coup d'éclat qui marque le lecteur et lui enlève la force pendant quelques instants de fermer le livre. On voudrait bien qu'il contemple la dernière ligne, qu'il la relise et se dise que ce livre va lui manquer. La peur du point final en quelque sorte. La conclusion qui donne fin au monde crée et a la vie des personnages. Ils reviendront peut être là bas ou ailleurs mais pour le moment un chapitre de leur vie se clot et le rédacteur s'en va faire autre chose.

Mais c'est une métaphore de la création que de s'exprimer en tel terme et la réalité psychique et tout autre. Et c'est sans compter la réalité, celle que je touche avec mes doigts et a qui je balance des coup de boules tout les jours en me remuant les méninges. Le point final n'est qu'un signe, une illusion, pas une conclusion. Si je met un point aujourd'hui, j'en mettrais un autre demain et ainsi de suite avec des séries de majuscules.

Un point final permet la respiration dans le texte mais aussi dans l'esprit de l'écrivain. Quand on place son point final on ne dit pas tout ce que l'on a à dire sur le sujet mais tout ce que l'on sait dessus pour le moment. Le point final ne sert pas a jeter un mur entre les créations mais crée l'attente pour que tout se recrée ici ou ailleurs un peu plus tard. En clair, vous aurez beau finir une histoire, elle vous hantera quand même toute votre vie et restera dans votre imagination comme dans celle des lecteurs. Le point final leur servira uniquement de point d'espacement entre les différents éléments qui naviguent dans les tissus neuronales jusqu'a ce que l'on se mélange avec autre chose et que le point final n'est plus de raison d'être.

Le signe linguistique le plus important est la lettre. Le mot et le sens viennent ensuite mais ils découelent de la lettre. Tout ce qui entoure les lettres ne sont pas des murs mais des outils de narration, pas de murs infranchissables. Et si demain je raconte une histoire et que je la finis avec un point final, je peux la continuer demain ou demander au lecteur de le faire par lui même. Ca y est, j'aurais raconté mon histoire et je l'aurais fait jusqu'au bout de ce que j'aurais a dire. Pas forcement de ce que je pourrais dire.

Thursday, May 24, 2007

Stand up

Je n'aime pas me confesser sur un blog car tout le monde le fait. Ca n'a aucun interêt de renouveller l'outil en parlant de soi car tout le monde le fait. C'est chiant ! Je ne veux pas parler de moi. Mais. Mais je viens de voir un épisode de l'Actor Studio avec Dave Chapelle.

Dave Chapelle est un comédien américain qui pratique le stand up mais aussi des sketchs télévisés. Il a depuis arreté sa deuxième activité pour profiter de son succès et éviter de fréquenter de trop près les baveux branleurs bourré de frics de Hollywood mais il continue a être comédien. Un bon comédien, véritablement drôle.

L'actor studio par contre est une emission prestigieuse au cadre académique où de nombreux comédiens et réalisateurs très différents ont été interivewés. Le présentateur, James Limpton présente chaque comédien et lui pose des questions sur sa vie privé, ses rôles, l'impact des deux dans sa conception de son jeu. Cela donne une émission riche en information où l'on peut découvrir un aspect insoupçonné d'un acteur que l'on trouve mineur mais qui aura une approche très réfléchis a son jeu. C'est une manière d'enjoliver beaucoup de films qui sont de vrais navet mais en dégageant ce qu'il y a d'interessant dans chacun. Pourquoi l'histoire se tiens ? Pourquoi son rôle marche ? Et le fait que malgrès les capacités limités d'un acteur qui ne fait pas partie des premiers rangs dont on conservera les têtes dans le formol, il a réussi a tenir son rôle et se renouveller malgrès tout.

Dave Chappelle, un humouriste, était présent a cet émission et son speech est très interessant mais il m'a surtout amené a me dire que ce que j'aime vraiment dans une histoire est ce que le type qui la raconte ajoute pour peindre un tableau cohérent qui me permette de me projeter dans un univers et de mettre en place les éléments qui me feront vraiment rire. Ce qui me fera rire moi. Un gag absurde bien joué raconte une histoire avec un second degré. C'est un commentaire un peu plus recherché qu'une petite blague qui jouerait uniquement sur un effet de surprise. Raconter une histoire, même drôle, c'est s'adresser à l'imaginaire du spectateur et lui demander de plonger dans son esprit pour retrouver ce qu'il y a d'étrange dans cette situation et placer les acteurs comme il le désire.

C'est là une des caractéristique du stand up de comédien américain comme Bill Hicks, Dave Chapelle, Patton Oswalt ou David Cross qui me plait et me donne envie de me plonger plusieurs fois dans leur sketchs pour saisir les paroles car même mon niveau d'anglais (qui m'impressionne moi même, vous voyiez que ça deviens personnel) je ne comprends pas tout du premier coup. Et surtout pas une histoire drôle où chaque mots comptent et où on peut se laisser emporter par le flow du spectacle et simplement rire en même temps que le public sans rien comprendre. Plus cet effet diminue chez moi, plus je me dis que je cherche mieux à comprendre et que je ne suis pas passé a coté de quelque chose car cela veut dire que le sketch était nul et que je ne suis pas rentré dedans car l'on vient de me dire de la merde. Tout simplement. Un sketch où l'on rit avec le public est un sketch dans lequel on retrouve un élément passionant qui va nous interesser et nous plonger dans une scène qui, même si elle n'est pas cohérente, aura des qualités particulière qui la rendra drôle. Que l'histoire soit drôle pour tout le monde ne compte pas, l'important est que le comédien qui la raconte aura trouvé des mots assez précis tout en restant assez fort pour que chacun trouve un élément propre a sa vie qui sera aussi drôle que ce a quoi l'acteur pensait quand il a écrit son texte.

Et dire que je voulais raconter un tic personel en écrivant ce texte. Peut être une autre fois.

Thursday, May 10, 2007

Oui, j'ai encore relut Transmetropolitan, ça se voit ?

Les rues de Paris ne sont pas toute noire de monde mais asfixie sous le poids des pieds qui les parcourt régulièrement chaque jours. Elle devrait s'éffondrer à force de supporter tout le peuple de la nouvelle Lutèce qui crache, marche, papotte et stationne en bagnole pendant des plombes dans les embouteillages. Il devrair y avoir de longues fissures sur le sol mais on aura beau sauter à pied joints pendant une journée, on ne créera pas une égratignure dans le béton.

Paris, tout comme son peuple, se fout de tout et de rien. Ne s'interesse qu'a elle même et ne prête pas attention à tout ce mouvement ni à la vie et encore moins à la mort. La particularitée du peuple parisien est d'en avoir rien a faire de ce que vous pouvez lui dire et faire dans votre journée. Seul compte le rythme, tout comme le flux sanguin dans les veines. Si quelqu'un ralentit, la machine s'emballe et c'est le risque d'accident vasculaire. Ralentissez dans une rue de Paris et vous risquez de prendre un camion dans la gueule ou une insulte bien senti de la part d'un piéton qui vous sera lui aussi rentrer dedans. La faute a son portable, ses lunettes de soleil ou son intense conversation avec la fille de la boulangère.

Le vaisseau sanguin étiquetté par les éfluves de dioxyde de carbonne craché par les centaines de milliers de véhicules qui parcourt les artères de la capitale comme un membre du groupe ne se préoccupe pas de votre petite vie. Il s'interesse juste a la sienne et a celles de ses congènères. Le parisien est solidaire de son groupe, il parle et se renseigne sur la vie de tout le monde. Il ne manque pas une occasion de s'illustrer dans sa communauté. Il marque sa présence, se présente sous ses plus beaux atours et montre bien au reste du monde qu'il vaut mieux que vous.

Il ne vous voit pas. Sauf si vous lui crachez à la gueule et que vous lui reservez le même traitement journalier que vous accordez au béton de Paris. Croyez moi, il vous remarquera a ce moment là.

La population du métro par contre n'est pas aussi charmante. Compressés les uns contre les autres, le métrophile se rue dans les allées, se bouscule et tente à tout prix de prendre place dans le grand enfilement de wagon pour ne pas perdre de temps dans les rues au dessus. Le métro est pire que la rue de Paris car l'ont s'y perd encore plus facilement, les ruelles y sont étroites et mal indiqués et vous n'aurez pas beaucoup d'occasions de trouver quelqu'un pour vous renseigner.

Vivre dans le métro et vivre dans Paris sont deux choses très différentes et l'ont peut s'habituer à l'un et détester l'autre comme on déteste le "non" que nous assène nos parents quand on veut ramener chez nous notre meilleur pote accro au lsd. Rester sous les troittoires de Paris équivaut à étouffer sous le poids conjugé de la pollution et des regards fuyants de tout ce petit monde qui cherche à tout prix a trouver le recoin qui ne sera pas habité par un regard étrangé. Au pire, ils se croiseront dans le vide mais c'est le strict minimum que l'on pourra tolérer.

Dans la rue, chacun tourne la tête dans tout les sens. On s'osculte, on se regarde et on se sourit même parfois. Le monde tourne a une vitesse folle et on cherche a éviter le prochain livreur ou la bagnole qui débulera d'un coin inconnu qui nous aura échappé même après des années à fréquenter le même quartier.

Je suis aussi incapable de prévoir ce qui m'arrivera demain dans la rue alors que le métro et le RER se répète chaque matin comme de mauvais refrains entendu à la radio quand j'étais gamin. Le train qui arrive au loin, le sifflement familié des rails usés par le roulement des bolides dans les couloirs sombre de cette toile étalé sous les immeubles et les avenues de Paris, la belle, la grande, où personne hormis les élus de la RATP osent s'aventurer. Le mystère fait de Paris cette capitale que les touristes souriants et projetteurs de flash par leur appareils soudés à leurs yeux et à leurs mains parcourent inlassablement en cherchant le Da Vinci Code. Le metro par contre épuise et pue de toute la rancoeur du train train quotidien que chacun doit supporter pour pouvoir profiter de cette ville. C'est la condition siné qua non à l'éxistence de Paris mais aussi son pire cauchemard.

Sunday, May 06, 2007

Fin de campagne, début d'observation

Le smiler. Ils ont élut le smiler. J'ai voté, pas pour lui, et d'autres aussi m'ont suivis, mais ils l'ont quand même fait. Pas que l'autre aurait été un meilleur choix, mais elle aurait surement fait un plus mauvais discours. Le smiler, ce discours était digne du despote qui hante les pages de Transmetropolitan. C'est l'enemi juré de Spider Jerusalem, le héros de la série en question. Il incarne l'hypocrisie et sait manipuler la foule en jouant sur tout les tableaux. Il veut rassembler entre ses mains toutes les cultures mais parle de la nation française et de l'identité de la France. Il aime le pays depuis son enfance et rescent un grand sentiment indescriptible en prenant place dans le fauteuil du chef.

Ca doit être l'éréction gigantesque qu'il cachait derrière le pupitre. Il aime arranguer la foule car il sait qu'elle est là pour lui et que le peuple entier est maintenant tout en bas . Lui, en haut, regarde, gouverne et sait déjà quoi faire. Il énonce le programme et ce sera la marche a suivre pour les cinq a venir. Jusqu'en 2012. Jusqu'a ce que les quatres cavaliers de l'apocalypse débarque devant l'Elysées et viennent rappeler a l'ordre le petit gouvernant nouveau pour lui dire que le temps est venu de faire son aurevoir.

Ce sera notre dernier mandat a tous car la France ne sera plus. J'espère même que dans les cinq a venir je verrais du changement devant mes yeux, voir un peu de changement de paysage. Aller ailleurs ne me fera pas de mal. Le régne de la petite bête ne s'etendra pas très loin, juste ici. Oh oui, juste devant ma porte et peut être même jusqu'au bureau ou je me trouve. A partir de là il ne me restera plus qu'a monter sur le toit et a essayer de négocier mon asile diplomatique avec les nuages. Figure de style bien sur, vous ne me retrouverez pas sur le sol dans ma meilleur imitation de la crèpe a la framboise.

Je reste vivant et eveillé face au nouveau type qui va bientot prendre pouvoir et se frotte déjà les mains. Il est content, il va faire le bien et asseoir sa propre vision sur tout un pays. Il n'est pas méchant, il sait ce qu'il fait et comment y arriver. Il ne partage pas mon opinion, il aime le pays, des jeunes aux vieux, des maisons de campagnes aux immeubles HLM. Ils les aiment tous, il va les faire venir a lui et les chérir comme ses enfants. Ce type est le smiler car dans son coeur il sourit avec la grâce de l'innocence, du type intelligent qui sait et va vers son but avec la confiance des pourcentages a coté de son coeur. Je ne changerais rien a sa position car il est trop malin pour laisser quelque chose aller de travers.

Je délire, je devient paranoiaque et je vois les hélicoptères noirs voler dans le ciel. Demain, déjà, je verrais les gamins faire la gueule et se dire qu'ils se sont fait enculer. Ils n'en voulaient pas de l'autres ceux là. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent de toute façon. Pas encore, ça viendra. Mais l'instinct leur dit déjà que le petit type est de mauvais augure. "Méfiez vous du nain", leur parents leur ont dit, et on gardé en mémoire cette recommendation. Mais celui ci est plus qu'un petit voleur de pacotille ou le produit d'une tradition. C'est un tout autre genre de bestiole intelligente et sympathique.

Elle ne paye pas de mine en souriant derrière son paysage bleu ciel et ses colinnes verte, il représente le passé et notre futur a la fois. Voudra t'il que l'on revienne a la France d'avant, Travail, Famille, Patrie ? Le discours le laisse entendre. Voudra t'il d'une France combattante ? Ou alors d'un élan de paix national en gardant la foix du seigneur dans nos âmes. Croit il dans l'existence de l'âme ? Ont sait déjà qu'il croit dans l'existence d'une determination suprême dans la vie de tous, alors pourquoi pas une âme pour expliquer tout cela ? Non, beaucoup trop de théorie et pas encore assez de concret pour se faire une idée. Et le concret, il viendra, croyez moi.

Ce soir, alors que nous nous trouvons au début d'un chemin de croix qui durera cinq ans, il faudra observer et preter attention a tout ce que l'autre dira. A tout ce qu'il fera. Ne pas fléchir et rester éveiller contre tout ce qui se passera. Avec l'autre aussi je vous aurais conseillé de le faire. Mais là je vous l'aurais conseillé dans le sens de tout garder pour envoyer les cassettes a Video Gag. Là ce sera Rotten ou Ogrish.com, au minimum. On va rire jaune, moi je vous le dit. Tiens, je partirais bien pour la Chine moi, j'ai une folle envie de cracher par terre.

Wednesday, May 02, 2007

Voilà ce qui se passe quand on me laisse seul devant l'écran

Ok, a chaque fois que je pense a une histoire, j'ai l'impression de reprendre des éléments d'autres histoires. Des éléments que je reconnais, que j'identifie clairement et qui forme selon moi un emboutaillage d'idée mal formé sans grand interet. C'est là le problême majeur de la conception d'une histoire, faire de la place, évacuer ses influences et trouver un terrain de jeu neuf avec lequel'on peut s'amuser.

Eliminer ses influences du terrain est impossible, ça n'aurait pas de sens. Le terrain devient amusant quand on s'y retrouve, quand on joue avec soit même et que l'on se surprend. Si le terrain n'est pas un peu familié au départ il n'est pas agréable a manipuler. C'est là le propre de l'esprit de l'écrivain, sans aucune pretention. On insère un peu de soit dans les mots et on les assemble pour se retrouver dans les descriptions pour que tout ait un sens pour soi et en perde pour les autres. Laissez les se demerdez avec le sens de toutes les phrases. Tant qu'elles racontent une histoire avec un début et une fin, plus rien n'a d'importance. Deterrez les références comme des trésors et laissez le puzzle s'assembler pour former une image clair mais toujours morcelé.

C'est cela que j'ai fait avec Arkham Asylum. J'ai repris les bouts d'influences et je les ai assemblé pour avoir une vision plus clair de l'histoire. Mais, comme le cliché le dit si bien, la somme des influences est bien plus grande que ce que l'on peut voir en apprence en s'arrétant a l'équation basique que l'addition de Jung + Batman + Chaos Magic donne au départ. C'est un nouveau monde et de nouvelles interrogations qui se crée. Le grand drapeau de la créativité. La grande courbe avec le point au bout. La courbe est le texte et le point est celui qui conclue la question. D'ailleurs, pour moi, le symbole du point d'interrogation n'est pas arbitraire mais représente le sens de la pensée qui est obligé d'aller et venir dans une direction aléatoire pour arriver a une conclusion. Un point final.

Quand j'écrit je ne sais pas comment je vais finir mon texte mais je le finis tout de même. Je pioche mes idées en cours de route et je boucle le cercle pour arriver a une forme qui n'a plus rien de géométrique mais évoque les boucles d'ADN. Les courbes de ma reflection sont celles de mon cerveau qui crépite sous le passages des neurones. Tout s'active et le shéma se reproduit avec un peu de chance chez le lecteur pour que nous soyons en accord. C'est un peu la logique de l'écriture : Communiquer. De toute manière si j'écris ce n'est pas dans un autre but que de montrer aux autres ce que je sais en esperant qu'eux aussi allument les mêmes lumières dans leur tête et viennent par la suite donner un peu plus d'éléctricité a mon cerveau. Ecrire dans le but de communiquer et d'échanger.

Quand j'ai commencé a écrire ce texte je ne pensais pas réfléchir longtemps sur la logique de l'écriture mais proposer une idée d'histoire. Mettre bout a bout des idées pour voir ce que cela pourrait donner. Mais sur un format de blog, est ce vraiment interessant ? Est ce que j'ai envie de communiquer des bouts d'histoires pour que tous les lisent et se disent : Mais où va t'il chercher tout cela ? Non, je n'écris pas pour me vanter, juste pour mettre en valeur ce que je pense. Regardez les idées, pas le type derrière. Enfin, si, venez lui parler et discutons. Donnez moi du grain à moudre. En dehors de cela ? Je ne sais pas. Vous avez une idée vous ? Non allez, je plaisante, ça n'a pas de sens. Je vais tout de même essayer de reprendre mon texte et aller dans le sens que j'avais prévus a l'origine.

Aujourd'hui une de mes profs nous a demandé d'écrire un texte en espagnol en utilisant deux verbes et en se servant de l'un des deux personnages d'un texte étudié. Résumé rapide du chapitre du livre : un homme a un accident de moto et est emmener a l'hopital. Là bas, il s'endort et rêve d'une indigène poursuivit par des aztèques voulant la sacrifier. L'indigène court, est rattraper, le type sort de l'hopital, l'indigène va se faire sacrifier sur l'autel aztèque, le type sort, rêve et les deux rêves s'échangent a tel point que l'on ne sait plus qui rêve a propos de qui. Bonne idée d'histoire mais ça vient d'être fait. Alors quoi faire a partir de là ? Deux personnages de deux époques différentes se rencontrent. Si l'on part avec ce postulat on rentre dans le domaine des paradoxes temporelles. Alors si les deux personnages se rencontrent, le monde s'écroule et une nouvelle réalité se recompose. Ensuite on peut imaginer que les deux personnages veitn au coeur du monde et voyagent ensemble a travers le monde. Non, c'est vraiment a chier comme idée.

Pas besoin de partir dans un trip de découvreur du monde, Captain Planet a déjà bouffé tout le créneau. Non, si le monde se recompose en fonction de leurs deux époques alors on se retrouve avec de la forêt amazonienne sur le champ de Mars et des dieux aztèques dans tout les temps. Des temples a la place des eglises. Il faut ensuite recomposer le monde en fonction des croyances aztèques ce qui nous donne une variation sur le thême du steam punk. Un nouveau statut quo donc. Mais est ce que les personnages veulent vivre ainsi ? Si ils veulent remettre le monde dans son état normal alors ça retombe dans le cliché. Si ils vivent très bien comme cela, heureux, alors l'histoire s'arrête là et je peux écrire : Et ils vécurent heureux et furent sacrifiés comme deux loosers a un pseudo dieu sur la tour Eiffel. Marrant mais pas très efficace.

Ou alors le gars qui vient de notre présent ramène une bactérie quelconque qui cause un desastre sur cette nouvelle réalité et provoque des morts par milliers. Course poursuite, sa camarade de voyage temporelle essaye de le tuer aussi et l'histoire se conclut avec la fin du monde et les derniers survivants qui ne savent pas quoi foutre de leur vie. Pourquoi pas. De toute manière je n'ai pas l'intention d'écrire cette histoire. Elle ne fait pas partie de moi, c'est uniquement une experience. Or, un texte cohérent qui possède une part de la vie de son auteur n'est pas une experimentation. C'est un acte intellectualisé et personnel ou l'auteur se confie a la page et raconte sous la forme d'un texte crypté des choses qui lui tiennent à coeur. Et je n'ai, mais alors, strictement rien a foutre de mon héros vivant a Madrid et de cette héroine indigène. Je ne les connais pas. Donc j'en revient a mon point de départ et j'espère juste ne pas avoir été trop obtus. Voir m'avoir démontré quelque chose en écrivant un texte improvisé mais finalement cohérents avec des phrases dont je peux être fier. C'est ça aussi écrire. Etre fier de soi quand on ne trouve pas de satisfaction ailleurs.