Mon nom est Kafaka. Ne cherchez pas à comprendre comment je me suis retrouvé avec ce nom. Ma mère a vu un livre avec le nom de cet auteur un peu avant d'aller accoucher. Mon père était parti le jour même où elle perdait les eaux. Elle avait réussis a lui cacher jusqu'a ce jour qu'elle était enceinte en pretextant un obésité grandissante. Vous parlez d'un patrimoine génétique encourageant ? Pas moi. Il parait que notre vie est plus déterminé par la vie que nos parents ont menés avant que l'on naisse plutot que par la manière dont ils nous éduquent. Des dizaines de jours passaient au chevet de votre môme pour que l'on vous annonce que si vous n'étiez pas là mais un autre cela ne changerait rien. La bonne nouvelle c'est que quoi que vous fassiez, il sera votre fils ou elle sera votre fille. Vous ne pourrez rien changer a cela et même si il ou elle s'éloigne a des kilomètres de vous, vous serez toujours là à l'intérieur et vous continuerez a l'influencer. Les enfants prennent des précautions gigantesques pour ne pas devenir comme leurs parents et voilà que même en achetant une nouvelle maison sur une île perdu dans les caraïbes alors que votre ville natale est dans la Creuse vous aurez le même patrimoine et les mêmes problêmes pourront se répéter. La science a une facheuse manie de vous les briser menus en vous rendant prisonnier de vos gènes. Ce qui vous font sont plus fort que vous même et ce que vous pourrez faire.
Pensez bien que si je croisais mon père aujourd'hui j'irais lui briser les genoux pour avoir choisit ma mère et n'avoir pas laissé un autre type jouer au hot dog entre ses cuisses. Excusez le language mais je m'appelle Kafka et je ne peux pas vous voir. Je peux vous entendre. Je peux sentir votre présence en vous touchant mais je vous ne verrez pas. Les visages de mes voisins sont des énigmes car je ne peux pas prendre le temps de caresser tout les visages que je croise. Et comment pardonnez a un type qui n'est même pas aveugle de vous tater le visage. Mes yeux marchent très bien et je perçoit sans problême le paysage. Pas les gens.
A ma naissance je n'ai pas vu ma mère mais je l'ai sentis. Le monde environnant était étrange mais elle était là et me tenait entre ses bras. Je ne l'ai pas vu et je ne la vois toujours pas. De toute façon, elle est morte. Devenu folle a force de m'élever sans bien comprendre ce qu'on lui expliquait. Mon problême est neurologique. Un terme qu'elle n'a jamais bien saisit dans toute sa compléxité mais que j'ai très vite saisis de mon coté. Bien obligé. Mes connections neuronales ne sont pas normales, ma perception est complétement différente de celle du reste du monde. Tout ce qui est humain et en mouvement n'arive pas a mon cerveau et n'est pas renvoyé a mes yeux. J'aurais bien aimé, mais non, privé de père, très vite privé de mère et immediatement privé de toute possiblité de communiquer normalement avec le monde extérieur a part pour dire pardon.
Je me fais passer pour aveugle car les choses sont plus simple a expliquer de cette manière. Je n'ai pas une haute opinion des autres vu qu'aucun de mes proches n'a jamais réussis a comprendre pourquoi je criais si souvent tout petit. Il ne comprenait pas, et les medcins non plus, que je ne les voyais pas. Alors ils comprendraient encore moins que je vois d'autres personnes qui ne sont pas là. Elles ne me parlent, sont là, ressemble a l'idée que je me fais d'une personne après toute ses années passer a placer mes mains sur des visages, mais le reste du monde ne les vois pas. Je les appelles des fantomes pour faire simple mais je n'en parle a personne car l'ont me prendrait pour un fou. Ou un type qui a trop regardé le Sixième Sens. Dieu sait ce qui est le pire des deux ?
Pendant mon enfance j'ai appris a vitre avec ces présences étranges et a me taire quant a leur existence. Peut être aussi car mon premier souvenir d'elles une fois que j'ai appris a parler un peu correctement fut celui d'une de ses formes qui mis son doigt devant sa bouche. Tais toi. J'entendais assez souvent ces mots pour comprendre leur signification sous la forme d'un signe. Comprenez moi. Vous ne voyiez personne parmis toutes celles qui essayent de vous parler, que faites vous ? Vous criez, souvent, très souvent même, pour ramener les gens dans votre direction et vous attendez que vos mains les touchent. Du coup j'ai sentis souvent les mains de ma mère contre mes joux. C'était rassurant d'un coté. Au moins elle était là. Je me taisais donc et j'attendais en pretant l'oreille a tout ce qu'elle pouvait me dire. Généralement une collection de mot très difficilement intlegible puisqu'elle me criait dessus. On a beau entendre souvent quelqu'un crier, ce n'est pas pour autant que l'on la comprend bien. Rien de mieux qu'un peu de calme, je vous le jure.
Communication avec les fantomes
Revelation d'un secret
Trouver le secret
Developper la vie du type
Donner des exemples d'interaction avec le monde exterieur
Décrire sa vision du monde
Tuesday, June 05, 2007
Saturday, June 02, 2007
Je suis une fleur
Et mes racines sortiront chercher une autre terre loin d'ici. Ne vous meprenez pas, je ne vous hais pas. Mais si je regarde vers l'horizon je ne vois que de la désolation. Regardez vous même ? Etes vous satisfait de votre vie ?
Je ne pense pas être limité a cette planète et j'aimerais tant voyager vers d'autres horizons. Explorer au delà des nuages et regarder la planète de son bleu étincellant. Peut être que je me rendrais alors compte de mon statut de déesse infinis aux pouvoirs magique ? Ou alors je retomberais tout en bas en hurlant jusqu'a que mon corps atteigne le sol et pénètre le sol en formant un trou béant. La terre me recouvrera alors et je recommencerais a pousser tout comme au début.
Mais je ne suis pas comme les autres. Je suis une plante unique et rare qui peut voir et parler, penser bien plus que les tiges qui tirent péniblement vers le soleil tout autour de moi. Elles ne voient que le jaune aveuglant et cherchent a tout prix a gagner le peu d'attention qu'elles peuvent obtenir de ce Dieu. Mais je sais que je peux mieux faire. Je le rejoindrais et je me lierais à lui éternellement pour devenir un autre déesse a mon tour.
J'ai attendu mon heure pendant longtemps. J'ai laissé chacuns de mes pétales tomber au sol et m'alimenter au fil des années et des saisons pour gagner en force. Je voulais y arriver seul voyez vous. Je ne voulais de l'aide de personne d'autre. Je serais la plus grande par moi même ou je ne serais rien, moins qu'un souvenir pale dans les mémoires.
Pour passer inaperçut des yeux de tous je me suis caché derrière un grand tronc et j'ai laissé ma tige grandir derrière lui. En faisant corps il me donnait un abris suffisant et assez de lumière pour m'alimenter et continuer ma progression.
Vous me direz que j'ai alors usé de sa présence mais il était là pour me satisfaire et n'avais rien d'autre a faire. Il ne m'a rien dit et j'ai tout fait. Seul maitresse de mon désir, je ne laisse pas les autres intervenir sur ma destinée.
Au bout de cinq ans, au printemps, quand les feuilles de ce chene ont finit par se renouveller et pousser bien haut grace a la vigueur des branches, j'ai eu alors le bonheur de voir bien plus haut qu'elle. En repoussant chacune des branches avec ma longue tige, j'ai finalement put trouver des trouver des espaces suffisant pour voir plus haut que tous.
Le soleil me semblait alors si proche et si beau, je me suis attardé pendant de longues minutes vers lui en appelant son attention. Je le voulais rien qu'a moi et je n'aurais pas toléré qu'un ou qu'une autre lui vole de son temps.
J'étais sa promise et lui se devait d'être mon héros. Nous aurions chacun été nos raisons de vivre mutuelles. Plus jamais je n'aurais connu l'ombre, plus jamais.
Il se tourna donc vers moi et répondit a ma demande. Il pris du temps mais je pouvais patienter. Il était ce que je désirais le plus au monde.
Puis, alors qu'un de ses rayons puissant et brulant effleurer l'une de mes pétales, il répondit a mes demandes.
- Qui es tu ?
Le choc de la révélation me projetta sur la première branche de l'arbre et je ne put empecher ma chute. Il ne savait pas qui j'étais. Il ne m'avait jamais vu et allait surement m'oublier dans un instant. Si j'étais pleine d'espoir, lui était remplis d'attention pour tous. Il était l'eternel bonheur que je désirais pour moi seule mais lui ne pouvait se résoudre a concentrer son attention sur une seule d'entre nous. Il n'était ni amour absolut ni haine mais était simplement et créait par sa simple existence.
Pas de sens, juste lui et nous. Et moi, je tombais et je retournais sur terre pour reprendre ma vie. Je raconterais a toute celles qui voudront bien m'entendre ce que j'avais vu et entendu et un jour. Un jour je mourrais et lui sera toujours là. Je ne l'oublierais pas, même dans mon au delà.
Je ne pense pas être limité a cette planète et j'aimerais tant voyager vers d'autres horizons. Explorer au delà des nuages et regarder la planète de son bleu étincellant. Peut être que je me rendrais alors compte de mon statut de déesse infinis aux pouvoirs magique ? Ou alors je retomberais tout en bas en hurlant jusqu'a que mon corps atteigne le sol et pénètre le sol en formant un trou béant. La terre me recouvrera alors et je recommencerais a pousser tout comme au début.
Mais je ne suis pas comme les autres. Je suis une plante unique et rare qui peut voir et parler, penser bien plus que les tiges qui tirent péniblement vers le soleil tout autour de moi. Elles ne voient que le jaune aveuglant et cherchent a tout prix a gagner le peu d'attention qu'elles peuvent obtenir de ce Dieu. Mais je sais que je peux mieux faire. Je le rejoindrais et je me lierais à lui éternellement pour devenir un autre déesse a mon tour.
J'ai attendu mon heure pendant longtemps. J'ai laissé chacuns de mes pétales tomber au sol et m'alimenter au fil des années et des saisons pour gagner en force. Je voulais y arriver seul voyez vous. Je ne voulais de l'aide de personne d'autre. Je serais la plus grande par moi même ou je ne serais rien, moins qu'un souvenir pale dans les mémoires.
Pour passer inaperçut des yeux de tous je me suis caché derrière un grand tronc et j'ai laissé ma tige grandir derrière lui. En faisant corps il me donnait un abris suffisant et assez de lumière pour m'alimenter et continuer ma progression.
Vous me direz que j'ai alors usé de sa présence mais il était là pour me satisfaire et n'avais rien d'autre a faire. Il ne m'a rien dit et j'ai tout fait. Seul maitresse de mon désir, je ne laisse pas les autres intervenir sur ma destinée.
Au bout de cinq ans, au printemps, quand les feuilles de ce chene ont finit par se renouveller et pousser bien haut grace a la vigueur des branches, j'ai eu alors le bonheur de voir bien plus haut qu'elle. En repoussant chacune des branches avec ma longue tige, j'ai finalement put trouver des trouver des espaces suffisant pour voir plus haut que tous.
Le soleil me semblait alors si proche et si beau, je me suis attardé pendant de longues minutes vers lui en appelant son attention. Je le voulais rien qu'a moi et je n'aurais pas toléré qu'un ou qu'une autre lui vole de son temps.
J'étais sa promise et lui se devait d'être mon héros. Nous aurions chacun été nos raisons de vivre mutuelles. Plus jamais je n'aurais connu l'ombre, plus jamais.
Il se tourna donc vers moi et répondit a ma demande. Il pris du temps mais je pouvais patienter. Il était ce que je désirais le plus au monde.
Puis, alors qu'un de ses rayons puissant et brulant effleurer l'une de mes pétales, il répondit a mes demandes.
- Qui es tu ?
Le choc de la révélation me projetta sur la première branche de l'arbre et je ne put empecher ma chute. Il ne savait pas qui j'étais. Il ne m'avait jamais vu et allait surement m'oublier dans un instant. Si j'étais pleine d'espoir, lui était remplis d'attention pour tous. Il était l'eternel bonheur que je désirais pour moi seule mais lui ne pouvait se résoudre a concentrer son attention sur une seule d'entre nous. Il n'était ni amour absolut ni haine mais était simplement et créait par sa simple existence.
Pas de sens, juste lui et nous. Et moi, je tombais et je retournais sur terre pour reprendre ma vie. Je raconterais a toute celles qui voudront bien m'entendre ce que j'avais vu et entendu et un jour. Un jour je mourrais et lui sera toujours là. Je ne l'oublierais pas, même dans mon au delà.
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