Thursday, February 28, 2008

Grande Opening - Character work


Ash est un androïde, il pose pour illustrer la couverture du art book "Grande finale" de Ashley Wood.
C'est un géant de deux mètres cinquante. Il a été construit pour trancher des blocs de ciment et de marbre pour faciliter des travaux de terrassements. Il a été envoyé en Arabie Saoudite pour participer a la destruction du palais de l'empereur après sa chute. Ash est un androïde autonome a qui l'on a confié une mission mais, qui n'a pas put la mener a bien à cause de la guerre civil inattendu par ses employeurs qui a provoqué de grands trouble dans le pays. Les affrontements entre les partisants de l'empereur et ceux du général Azoumedar empêchent le terrassement du palais qui aura peut être un nouveau propriétaire ou qui sera peut être de nouveau occupé par son ex locataire. Ash, ayant été pris entre les feux croisés de plusieurs tanks, a perdu le morceau de tôle qui lui servait de protection pour retenir une partie des fils principaux de son organisme cybernétique. Cette perte n'est qu'esthètique mais, elle lui a permit de se faire passer pour hors service quand les combats ont commencé a s'intensifier sur leur zone où il se trouvait en train de travailler. Il a donc pu sortir sans dommage majeur de cette dernière et première journée de travail et de sa première journée de conflit. Par contre ses employeurs l'ont laissé pour défectueux et ont préféré partir le plus vite possible ce qui la mis au chômage mais fait de lui aussi un androide libre dans un pays pour qui la liberté d'agir et de choisir son camp est un poid qui pèse sur la conscience de tout les habitants. L'objet contendant de un mètre cinquante dont il se sert pour trancher ses obstacles est devenu un sabre pour lui et il commença donc a arpenter le désert à la recherche d'objet à trancher pour satisfaire ses besoins programmés et aussi trouver un emploi qui lui donne un peu de stabilité, chose qui fait cruellement défaut a à peu près tout le monde en ce moment.

La graine

There is a seed. I've planted it myself but I don't know where I found it. It's just a seed, it's nature's gift to me and I've cherished it ever since I've found it. It doesn't have a color, and it doesn't have a name. It doesn't have a purpose. It's just there and I treasure it with all my strenght. I don't love it even if people might think I do. There are no feelings associated with the seed. It grows inside me and lives it's life inside of me but without caring about me. In return, I've decided not to care. To let the damn thing grow and look the other away, as if there wasn't any roots coming out of my ears which might make people ask questions about what is going on inside of me.
"Nothing"
"Nothing is happening".
"But, you seem a little bit strange. Isn't there anything you'd like to talk about ?" they usually say, to which I usually answer
"I don't know what you're talking about, it's just my nature state".
Nature.
See, that's what I'm talking about. I'm talking about a seed. I'm not responsible of it's presence, of it's existence. I know only one thing. I don't want to know how it feels to live without it but I know I could get ride of it.
I'm sure I could. Even if it's rooted in every part of my being. From my head to my thumb. Everything is linked to the seed but I don't know where it is located. Maybe it's moving. Maybe it's alive. Maybe it doesn't exist.
Maybe I'm making things up.
Maybe.
But I'v decided to acknowledge the existence of the seed and I won't turn back on my decision. Knowing it exist makes me feel like I could rip it off and being a new life without it. Because even if I know it lives and we breathes the same air though my blood, I also know it's not me.
There is a seed. And one day ... one day, it will be gone.

Tuesday, February 26, 2008

Dix façons de tuer un adversaire en lui tournant le dos

- Utiliser les mitraillettes que l'on s'est fait installer dans le dos
- Regarder dans le rétroviseur et lancer un couteau dans l'oeil de son ennemi
- Imiter Joe Dassin avec une voix d'écolier pendant plus d'une heure
- Appeler au secours ses petits camarades armés jusqu'au dent dissimulé dans un buisson stratégiquement localisé derrière votre ennemi
- Attacher au préalable l'ennemi à un arbre pour pouvoir faire plusieurs essai au lancé du couteau une fois que l'on a le dos tourné
- Sortir une poupée vaudou et planter des clous dedans très vite avant que votre ennemi ne remarque qu'on lui a enlevé quelques cheveux de son cuir chevelu
- Jeter un peu d'essence et une allumette derrière vous et courir en avant le temps que la combinaison des deux fasse effet
- Prétexter que l'on doit refaire ses lacets de chaussure pour pouvoir se mettre a quatre patte et tirer la tête en bas entre ses jambes
- Bluffer en prétendant posséder un kinder surprise que l'on souhaiterait partager pour attirer jusqu'à soi son adversaire et le tuer une fois qu'il est en face de vous
- Apprendre au préalable par coeur "La richesse des nations" de Adam Smith et le réciter en attendant que votre ennemi s'assoupisse pour que vous puissiez vous retourner pour en finir une bonne fois pour toute (parce que quand même on a pas que ça a faire de ses journées que de rester de dos)

La boxe, le noble art

Le jour où l'on montré un film de Rocky j'ai été merveillé. C'était le quatrième. James Brown. Dolph Lundgren. Des légendes du cinéma. Et Stallone ! Stallone ! La violence des coups, les poings les uns contre les autre. Le sport unis les foules, un pays tout entier et permet de réunir deux nations grâce au combat de deux sportifs de haut niveau. C'était beau. C'était puissant.
Ce n'était pas de la boxe.
A la boxe les gens se tournent autour, se démontent les gencives malgrès leurs protections qui les fait passer pour plus macquaque qu'ils n'ont déjà l'air pour finalement gagner quelques sous et recevoir un bol géant en simili or. Qu'est ce que l'on peut bien faire avec un ustensile de cuisine pareille, je vous le demande ?
Cela vaut il le coup de tapper son adversaire comme si il s'agissait d'un sac de sable pour que l'on vous applaudisse et que chacun rentre chez soi après en se disant "que l'on s'était vraiment bien amusé ce soir" ?
La boxe, ce n'est pas un film de Rocky. C'est brutal mais, ça n'a pas de sens. C'est masculin mais, ça se tourne autour comme des fillettes.
Ca fait de la corde a sauté !
De la corde a sauté !
Mais est ce que Rocky fait de la corde a sauté ? Hein ?! Je vous le demande ?
Oui ?
Bon, mince, mais ça n'empêche que lui unit les pays et se bat contre Dolph Lundgren. Il réussit contre la science et la machine en utilisant la force brute et un entrainement naturel. Et puis il est copain avec James Brown. Alors, boxeur, si tu te crois noble, pense d'abord a t'habiller avec un drapeau américain, et reviens me voir quand tu auras conquis le public russe.

L'art abstrait

L'art abstrait prend tout son sens quand on ne le regarde pas. Il ne faut surtout jamais chercher le sens dans la peinture. Tout est dans le regard du public.
Prenons par exemple le carré blanc sur fond blanc.
Beaucoup de gens passent devant et l'ignorent. Ils toisent du regard le tableau comme si le peintre allait se recroqueviller derrière sa toile et demander grâce.
Ils n'ont rien compris.
Pour vraiment apprécier le tableau il faut le regarder, passer a coté, retourner plusieurs fois sur ses pas, tenter une approche par un angle différent puis hocher la tête et repartir.
C'est seulement après avoir accompli cette gymnastique que le tableau prend son sens. Le public.
Tout est dans le public.
Les gens vous regarderont pendant votre manège. Ils apprecieront la finesse de vos mouvement et vos obsverations. Passerons derrière vous, retracerons votre parcours comme un jeu de piste et hocherons a leur tour la tête, fières d'avoir compris a leur tour quelque chose d'essentiel.
L'art vous aura servi a rentrer dans la légende personnel de chacun des badeaux et vous pourrez repartir la tête haute d'avoir eu l'impression de tout comprendre et d'être un guide spirituelle pour tout ces pauvres gens.
Tel est ma recommendation du jour.

R et S

La sensibilité sinueuse du serpent s'insinue dans tes sinus et s'accroche à chaque centimètre de savoir. Racle tout les recoins de rage et tu retrouveras peut-être des reste de ta raison mais, rien ne restera à la fin de la saison. Sais-tu où se trouve les seuls survivants du grand soulèvement ? Il reste replier sur eux même, effrayé par la lumière vive. Les rayons du soleil sont un signal de replie pour ceux qui séparent leur vie en deux, soupirant de ne pas avoir assez de moment pour eux. Sirupeuse mélodie du grincement des ongles contre le tableau, la vie stagne quand les drapeau se replie et que chacun rentre chez soi. Fier d'avoir trouvé un toit, un peu d'obscurité rassurante, la sérénité de ne pas avoir à bougé. Sédentaire et séculaire. La religion du savoir et de l'oubli, clairsemé de touche d'ombre sécurisante. Sais tu ce qui se trouve au delà de la lumière ? Es tu fier de ton ignorance ou préfère tu regarder inlassablement dans le miroir noir qui te renvoie ton propre reflet. Inlassablement.

Monday, February 25, 2008

Essai érotique ?

Tendu contre ta peau, le tissu souligne leurs forme, deux ovales parfait, rebondis et délicieux. Qu'importe la couleur et la dimension du tissu, l'important est de cacher un peu de chaire afin de préserver le mystère. Une fois enlevée, l'excitation n'est plus la même. Il faut prendre le temps de contempler, embrasser et sentir. Les lèvres poser sur la peau, le frémissement des baisers à travers le tissu. Tout est dans le mystère et dans la douceur. Pas encore d'énergie dépensé et de goutte de sueur mélées. Juste un peu de salive déposé avec précaution au creux de la rencontre entre ces deux ovales. La grâce du trait qui sépare ces deux éléments qui n'en forme qu'un seule, magnifique et séduisant, abrite ce trésor tant convoité que certains veulent dérober avec violence. Mais, le secret est dans l'attente, faire languir et ressentir, se contenter de caresser avant de pénétrer. Savoir attendre et ressentir, caresser et vénérer ce que l'on voudrait nous cacher.

Je suis une pieuvre

je parcours l'océan au fond des abimes que tes semblables n'ont jamais visités et craignent de découvrir. Mes tentacules glissent contre la paroi des rochers. Je sens parcourir contre chacune de mes ventouses le flot de la marée. Tout communique autour de moi. Tout est vie. C'est l'essence même de la mère nourricière. Elle parcourt ce milieu où j'habite et où je trouve refuge. Bien loin de vos obsessions de grandeur, a toujours poussé vos constructions vers le haut, je regarde vers le bas et pénètre à l'intérieur des sanctuaires dissimulés par le temps et les ombres des massifs sous terrains. Sanctuaires de peur et d'obscurité, rien n'existe dans ce monde que vous ne pourriez imaginer tant le manque de lumière transcende les capacités de vos pauvres yeux. Habitués à la lueur du soleil vous ne pouvez comprendre ce qui nous attire à vivre en dessous du niveau de la mer. Vous naviguez et parfois vous allez même jusqu'à visiter quelque peu notre territoire. Mais savez vous ce qui vous attend vraiment ? Connaissez vous les lieux que mes milles ventouses ont parcourus. Par elles, je suis une multitude. Des yeux sur chaque tentacules, j'explore et je découvre ce qui m'entoure avec finesse et précision. Rien ne m'échappe. Seigneur de la sensation, j'explore chaque centimètre et je ne saurais connaitre la trahison. Aucun poisson ne me résiste. Je pourrais leur tordre le corps à chacun d'entre eux. Ils le savent bien et m'accompagnent dans mes visites de mon royaume. Je ne gouverne pas mais je connais ma place et sait faire respecter ma loi, mon ordre, ma puissance. Tu ne pourrais comprendre qui je suis. Tu penses savoir pour m'avoir vu dans un livre ou rencontrer dans ton imagination. Mais, je suis et je reste un mystère pour ta personne. Tout en moi et autour de moi est obscurité pour ton petit esprit. Et, le mien, si étrange et si fin te domine et te méprise depuis le fin fond des océans.

Sunday, February 24, 2008

Le bois

La fraicheur de la nuit m'avait poussé à franchir la barrière de branches qui me séparait de la foret pour quitter le parking du centre commercial et rejoindre la broussaille. Partir un peu à l'aventure. Marcher sur les feuilles et entendre le craquement des branches sous mes pas. C'est fou a quel point on peut se sentir vivre en respirant l'air frais du soir au milieu des plantes et des arbres. Tout semble différent dans cet endroit alors que quelque mètre me séparent juste du super marché. Plus de civilisation, plus personne. Juste moi, mon sac à dos et la nature tout autour. La soirée est douce et l'endroit est tellement calme que l'on peut marcher sans inquiétude. Et, heureusement d'ailleurs, car je ne serais pas capable de me repérer dans le noir. Pas de repère, juste des branches éparses et des arbres que je pense reconnaître mais qui pourrait très bien être des cousins éloignés de ceux que j'ai croisé il y a un quart d'heure.
Bon, pas d'inquiétude, je n'ai qu'a revenir un peu sur mes pas ... si j'arrive à retrouver mes pas. Merde, bon je pense que je suis dans la bonne direction. Oui, c'est sur. Un peu de lumière, putain je vois un peu de lumière là bas ! Je ne pouvais pas être allé bien loin du centre commercial tout de même, merde ! Ah, bon dieu, je peux vraiment me faire peur pour un rien.
Qu'est ce que ...
- Ah merde !
Mais attends ... merde, putain putain putain putain, mais qu'est ce que c'est ce truc. Putain mais je saigne mais ... bon dieu, je vais trouver qui est le connard qui m'a tiré dessus et je vais le tuer, lui foutre un procès mais ... ah merde, on dirait qu'on m'a tiré dessus avec un putain de fusil a pompe !
Bon, attends, reste là, y'a du bruit. Qui est ce que ça peut-être ? Surement un connard de chasseur. Ah merde, mais qu'est ce que je suis venu foutre dans ce putain de bois ? Respirer l'air pur, mon cul ! Quel idée à la con ! Et voilà ce débile qui se ramène ...
- Hey, ça va pas dans votre tête espèce de pauvre con ?
- La ferme !
Le bruit du fusil a pompe interrompt tout ce qui pouvait vivre à l'instant. Grand saigneur, il prend ses aises et marque sa présence par un claquement métallique sec.
- Mais ... qu'est ce que je vous ai fait ? Dites moi ...
- Tu as tué ma mère.
- Hein ?
- Tu as tué ma mère.
Il s'avance, accompagné de son arme et il prend place au dessus de moi. D'un coup, il s'agenouille sur mon torse. Je ne distingue pas son visage à travers l'obscurité. Peut être est il en train de sourire ? J'imagine un sourire et un teint comme celui du Joker. Un malade mental. Il enfonce viollement le canon dans ma bouche, arrache mes gencives et pénètre ma gorge.
Son visage n'a plus d'importance.
Je ferme les yeux, je sens les larmes couler sur mon visage, une bouffé d'air passe dans mes narines ...
...
...
Je me relève et je regarde a nouveau son visage. Ce n'est pas lui. J'en étais pourtant presque sur. Il avait le même regard et la même coupe de cheveux. Ca aurait du être lui ! Merde !
Bon ... au moins j'aurais fait un petit tour dans les bois, ça m'aura changé les idées.