Friday, May 15, 2009

De plus loin, de plus près

Un homme respire sur un toit et profite du spectacle environnant. Il réfléchit sur sa vie et sur son existence. Sa vie est satisfaisante mais ne lui suffit pas. Il aspire a plus. Voudrait vivre encore une centaine d'année. Ce monologue intérieur se conclut par son saut depuis le toit de l'immeuble. Des gens hurlent autour de lui mais rien ne l'affecte. Le suicide n'est pas le résultat d'une dépression mais d'une insatisfaction. Le texte doit dégager une quiétude, surtout lors de la chute. Aucun regret, aucun remord, juste une succession de sensation jusqu'à ce qu'aucune ne lui parvienne.

Sans aucun sens

L'humanité perd ses sens un à un par l'effet d'une maladie mystérieuse qui se répand au fur et à mesure dans l'indifférence générale. Les personnages perdent progressivement des facultés qu'ils n'utilisent pas assez et ne s'en rende pas compte jusqu'à devenir des être sans yeux, sans ouïe, sans aucun sensation. Aucune conspiration n'est responsable de cette modification. L'histoire peut donc tourner autour de la recherche d'une raison par des protagonistes se rendant compte de la situation jusqu'à ce qu'eux même perdent leur faculté en n'ayant plus aucune personne avec qui les partager ou aucune référence autour d'eux.

Tuesday, May 05, 2009

Confession en blouse blanche

Cela faisait déjà une heure que je me battais contre cette armée de chat ninja. Chacun semblait vouloir être plus ghetto que l'autre. Un désir que mon cerveau de scientifique élevé dans une blouse blanche depuis la naissance ne pouvait comprendre. Je ne désirais de toute manière pas saisir l'essence de ce désir. Chez les scientifiques, seul la blouse blanche et la chemise violette façon Bruce Banner compte vraiment. Tout autre accessoire vestimentaire est superflue. Rien ne sert de s'habiller pour plaire aux femmes, elles sont heureuses d'être avec nous dans un laboratoire ou contrainte par la force.

Scientifique fou. Oui, pardon, j'avais oublié de le préciser. Mais avez-vous déjà entendu parler d'un combat opposant Stephen Hawking a des kangourous ? Le statut de scientifique sain d'esprit vous octroie ce plaisir et vous permet de vous consacrer uniquement à vos études. Quel ennuie cela doit être !

Moi je peux a la fois préparer mes plans diaboliques et ensuite partir en croisade contre des héros trop fatigués par leurs aventures pour venir me chercher. D'un coté ça m'évite de préparer des pièges. J'avais imaginé par exemple un stratagème composé de bloc de pierre mouvant. C'était une bonne idée et je serais surement passé au journal pour une telle idée. Mais, rien, pas même une attaque depuis un mois. A ce stade là on désespéré un peu de ne rien voir venir et d'être fou sans qu'un héros viennent cautionner la dangerosité de vos plans.

Serais je inoffensifs ? Non, on n'entraine pas une armée de chat ninja a parler en anglais pour rien. Ce serait un passe temps bien trop absurde.

"Come and get it bitch !"

Un coup de seringue planté dans le front et le chat se dégonfle comme un ballon de baudruche tandis que cinq autre me plantent leurs griffes dans le bras. Fort heureusement, ce ne sont que des chats.

"Hey, vous ! Qu'est ce que vous voulez ?"

Ah, voilà le héros. C'est qu'il se ferait attendre le petit con ! Bon, pas de temps a perdre, je vais lui raconter vite fait mon plan avant de repartir chez moi et de l'attendre un peu.

"J'ai placé une bombe dans un immeuble de la ville et il ne vous reste que cinq ..."

Non mais ... non ... bon dieu. Me faire avoir ... par une ... pierre ! C'était mon idée ! Mon idée ! MON IDEE !