Je n'aime pas me confesser sur un blog car tout le monde le fait. Ca n'a aucun interêt de renouveller l'outil en parlant de soi car tout le monde le fait. C'est chiant ! Je ne veux pas parler de moi. Mais. Mais je viens de voir un épisode de l'Actor Studio avec Dave Chapelle.
Dave Chapelle est un comédien américain qui pratique le stand up mais aussi des sketchs télévisés. Il a depuis arreté sa deuxième activité pour profiter de son succès et éviter de fréquenter de trop près les baveux branleurs bourré de frics de Hollywood mais il continue a être comédien. Un bon comédien, véritablement drôle.
L'actor studio par contre est une emission prestigieuse au cadre académique où de nombreux comédiens et réalisateurs très différents ont été interivewés. Le présentateur, James Limpton présente chaque comédien et lui pose des questions sur sa vie privé, ses rôles, l'impact des deux dans sa conception de son jeu. Cela donne une émission riche en information où l'on peut découvrir un aspect insoupçonné d'un acteur que l'on trouve mineur mais qui aura une approche très réfléchis a son jeu. C'est une manière d'enjoliver beaucoup de films qui sont de vrais navet mais en dégageant ce qu'il y a d'interessant dans chacun. Pourquoi l'histoire se tiens ? Pourquoi son rôle marche ? Et le fait que malgrès les capacités limités d'un acteur qui ne fait pas partie des premiers rangs dont on conservera les têtes dans le formol, il a réussi a tenir son rôle et se renouveller malgrès tout.
Dave Chappelle, un humouriste, était présent a cet émission et son speech est très interessant mais il m'a surtout amené a me dire que ce que j'aime vraiment dans une histoire est ce que le type qui la raconte ajoute pour peindre un tableau cohérent qui me permette de me projeter dans un univers et de mettre en place les éléments qui me feront vraiment rire. Ce qui me fera rire moi. Un gag absurde bien joué raconte une histoire avec un second degré. C'est un commentaire un peu plus recherché qu'une petite blague qui jouerait uniquement sur un effet de surprise. Raconter une histoire, même drôle, c'est s'adresser à l'imaginaire du spectateur et lui demander de plonger dans son esprit pour retrouver ce qu'il y a d'étrange dans cette situation et placer les acteurs comme il le désire.
C'est là une des caractéristique du stand up de comédien américain comme Bill Hicks, Dave Chapelle, Patton Oswalt ou David Cross qui me plait et me donne envie de me plonger plusieurs fois dans leur sketchs pour saisir les paroles car même mon niveau d'anglais (qui m'impressionne moi même, vous voyiez que ça deviens personnel) je ne comprends pas tout du premier coup. Et surtout pas une histoire drôle où chaque mots comptent et où on peut se laisser emporter par le flow du spectacle et simplement rire en même temps que le public sans rien comprendre. Plus cet effet diminue chez moi, plus je me dis que je cherche mieux à comprendre et que je ne suis pas passé a coté de quelque chose car cela veut dire que le sketch était nul et que je ne suis pas rentré dedans car l'on vient de me dire de la merde. Tout simplement. Un sketch où l'on rit avec le public est un sketch dans lequel on retrouve un élément passionant qui va nous interesser et nous plonger dans une scène qui, même si elle n'est pas cohérente, aura des qualités particulière qui la rendra drôle. Que l'histoire soit drôle pour tout le monde ne compte pas, l'important est que le comédien qui la raconte aura trouvé des mots assez précis tout en restant assez fort pour que chacun trouve un élément propre a sa vie qui sera aussi drôle que ce a quoi l'acteur pensait quand il a écrit son texte.
Et dire que je voulais raconter un tic personel en écrivant ce texte. Peut être une autre fois.
Thursday, May 24, 2007
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