Si je suis athée ce n'est pas le seul terme qui me définit. Je ne crois pas dans l'experience empirique des evenements quotidiens mais dans une analyse plus profonde. Je ne peut pas affirmer que je crois dans la science, bien que ce soit mon modèle de référence, car il n'y a pas de question de foi dans le monde scientifique.
La science, d'un point de vu global, aussi ridicule que cela puisse être de considérer globalement un domaine aussi large, s'appuie sur une analyse pour affirmer des théories qui peuvent être débattu et contredites par la suite pour pouvoir avancer. C'est une vision idillique de la science que je propose car l'image que l'on a bien trop souvent des scientifiques est celle d'un groupe ethéroclytes de spécialistes qui se contredisent et n'ont jamais la même opinion sur un même sujet.
La réalité est cependant tout autre et malgrès les tensions il existe des débats et des avancées significatives qui ne sont pas toujours sujet a controverses. Le monde scientifique n'est pas une utopie constitué de sages mais propose un modèle de reflection sur la nature et sur l'existence qui se base sur une réalité unique où nous interragissons avec la nature tout en étant maitre de notre destiné. La réalité religieuse, tel qu'elle est présenté par les grands courants d'idées, la chrétienté et ses variantes, le judaïsme ou la religion musulmane, est celle d'une soumission a un être suprême, créateur de toute chose et père de notre destiné. Cette conception de la réalité affirme deux choses.
D'une part un ordre de grandeur de l'homme par rapport a un être suprême largement supérieur que l'on cherche a rejoindre et qui constitue un idéal, et d'autre part, une glorification de la spiritualité. Cette notion est la plus importante à mon sens car c'est elle que l'on retrouve dans toutes les variantes de ces religions et dans d'autres croyances a travers le monde.
L'homme n'est pas seulement que chaire mais il est aussi esprit. Ces deux parties de son être sont a dissocier l'une de l'autre. La science ne peut analyser la spiritualité, qu'elle prenne la forme d'âme ou de conscience intérieur. Ces conceptions sont indéfinissables en terme scientifique et n'aspirent pas a être défini de tel manière (contrairement au courant créationiste, armé de l'Intelligent Design). La spiritualité s'appuie sur la foix. La croyance intérieure et profonde d'être dans le vrai et que sa propre vision de la réalité et de soi même est la meilleure.
La foix ne s'appuie pas concrétement sur une expérience empirique mais sur une convergence de conception tel qu'elles ont été imaginés par des penseurs et des prophètes a travers l'histoire. En effet, si la science n'explique pas un phénomène a une époque, elle l'explique par la suite. De même, si la science ne parviens pas a expliquer un phénomène, comme cela pouvait être le cas avant la formulation de la théorie des quantas par Planck, cela ne veut pas dire que la présence de Dieu doit y être détécté (comme le propose souvent les théoriciens de l'Intelligent Design).
Cependant, la critique de la science a l'égard de la religion se base sur ses textes, leurs erreurs historiques et les différentes incohérences scientifique qui ont été démontré comme étant improbable (tout comme le démontre "the God delusion" de Richard Dawkins). Ont peut donc concevoir que la spiritualité ne soient pas encore définissable et que les différents textes religieux qui s'y sont attaqués se sont trompés. C'est la question qui m'est venu a l'esprit hier soir et m'a amené a me demander ce qui pourrait me faire douter, en tant qu'athéïste, de l'inexistence d'un contenu spirituel qu'elle qu'il soit. Pourquoi ne devrais je pas respecter la possiblité d'une méconnaissance de la réalité et accepter la possiblité d'une parcelle de vérité dans la religion, c'est à dire l'existence d'une véritable dissociation du corps et de l'esprit ?
Pour moi, cette dissociation est née d'une sorte de besoin philosophique de définir ce qui sépare l'homme de l'animal et donc de se rattacher a une forme supérieur d'intelligence. Ce besoin d'organiser les êtres vivants dans une echelle de valeur est futile et n'a pas de raison d'être. L'être humain n'est pas supérieur. L'être humain est. Il est différents de l'animal comme le singe est différent de la mouche. Je ne ressens pas le besoin de justifier ma place dans l'organisation animal en m'ajoutant une force autre qui me rendrait différent d'autres formes de vies.
Il existe bien entendu d'autre spiritualité qui conçoivent l'âme comme étant propre a toute chose, de la maison a la puce. Mais encore une fois, comment prouver l'existence d'une force que nous pouvons pas voir et qui serait séparé mais lié a notre corps ? Et surtout, pourquoi vouloir le prouver ?
Les seules connaissances que nous avons sur le sujet sont on ne peut plus vague et se révèlent éronnnés a chaque tentative de recherche. Notre connaissance l'être humain est un travail en cours qui n'a pas fini d'être défriché par des générations de scientifiques qui ne maitrisent pas encore la clé de l'ADN et explorent l'imagerie cérébrale.
Les différentes religions tentent d'imposer un modèle qui limite notre existence par des régles. La spiritualité quant a elle est une notion plus pure mais fondamentalement biaisé puisqu'elle ne s'appuie que sur une foix qui prend racine dans l'individu par sa perception qui n'est pas forcement correct (comme par exemple quand on observe des illusions d'optique).
Ma propre vision de l'homme s'enrichit grâce aux découvertes que l'on effectue sur ses origines historiques et génétiques. Elle est en mouvement tout comme notre évolution et n'est donc pas dogmatique. C'est ainsi que je définirais ma conception de la réalité. Nous ne connaissons pas encore tout sur nous même mais nous ne pouvons pas nous permettre d'élaborer des théories qui ne s'appuient sur rien d'autre que l'illusion de nos désirs profonds. Ce serait prendre le risque de nous limiter alors que la somme de connaissance que nous ignorons encore est vaste.
Wednesday, September 19, 2007
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