Ce texte peut être vu comme un poème mais c'est potentiellement un texte de chanson pour de futurs morceaux de Arms of Ra.
I was alone, they were two
My better half was gone
Now I wanted you
Each time he look somewhere else
I made sure to be there
At first you smiled, then you realised
Once there was another
and why she left for something better
That's how I look, I can't help it
Now he wants to fight
He says I shouldn't have touched her
I turned my head around and asked him to hit me but to make no sound
I don't want to to hear anything
I just wanted to feel like a king
Now he says I'm not worth it and throws me in the garbage
Not worth your time, not worth a dime
Not good enough to hit, not good enough to kick
Not good enough for what, then ?
Wednesday, August 26, 2009
Saturday, August 15, 2009
Dans l'avion
J'ai écris ce texte en voyageant dans l'avion qui m'amenait au Brutal Assault en République Tchèque (voir live report complet de ce festival sur My daily routine et le webzine eklektik-rock.com). Je n'ai pratiquement rien modifié de ce texte par rapport à la version que j'ai écris sur mon carnet une fois dans l'avion. J'ai voulu rendre de manière brute mes sensations dans l'avion. Ce voyage était mon deuxième en avion. Le premier avait eu lieu il y a neuf ans.
Le paysage se découpe dans une cartographie géométrique de couleurs formant une palette de champs, de forêts et d'habitation. Tous délimités harmonieusement à perte de vue avec une grâce uniforme dont rêvaient déjà les premiers cartographes ayant cherchés à donner un sens à l'organisation du monde.
D'en haut tout parait n'être qu'harmonie et simplicité. A mes yeux, tout est simplifié. Du processus nous ayant permit d'atteindre cette altitude jusqu'aux distances que nous traversons en une respiration. L'homme a de quoi se vanter quand il toise d'un regard fatigué ce que ses ancêtre n'avaient jamais osés apercevoir.
Je me sens grisé par la somme d'information qui se déroule tout à l'intérieur de moi. La légéreté de mon corps confronté à la gravité de ce que je vis m'émerveille sans que personne ne semble m'accompagner dans ce sentiment. A mes cotés, mes compagnons de voyage se sont assoupis et ne jette que de distrait regards à travers le hublot. Excité par cette volupté et cette grâce environnante qui m'arrive par cette petite ouverture vers un territoire aux contours indistincts, je ne peux me retirer de cette plongée vertigineuse que pour coucher sur la page ce que je ressent pour ne perdre aucune goutte de ce qui transpire de mes sens.
Tout me semble exceptionnel et formidable. L'inconnu est au bout de la prochaine seconde.
Impressionné par le sol, je le suis d'autant plus par les nués suspendus entre mon regard et cette terre ferme sur laquelle je marchais encore il y a une heure.
Par dessus les nuages, un nouveau territoire apparait. Un océan virginale qu'il me plairait de toucher.
Je pense a celle qui habite mes fantasmes et j'aimerais qu'elle soit là pour m'accompagner dans cette volupté intellectuelle.
Cependant, je retire déjà tant de cette expérience intérieur que je m'en voudrais de ne pas en profiter d'abord seul pour pouvoir ensuite mieux communiquer tout ce que je ressens à l'instant.
L'heure viendra ensuite de communiquer et de transmettre. Mais, seulement quand tout cela aura pris du sens.
Des formes indistinctes apparaissent alors comme des icebergs dissout a moitié. Il s'agit en fait, encore que de nuages éparpillés. La perspective les rend si proche du sol que tout se confond sur un même un décors à peine surélevé. Encore une fois, personne ne semble être interpelés par cette illusion bouleversante produit d'un miracle technologique qui dépassent les limites de notre perception primaire.
Notre monde est bien trop complexe pour que nous saisissions toute sa grandeur par la seule puissance nos sens. Notre cerveau nous transmet un décors quasi uniforme pour nous sécuriser de la folie qui nous vivons quotidiennement.
En un battement de cœur, nous traversons une étendue que nous ne pourrions franchir avec nos pieds qu'en une matinée de marche.
Le sol est tellement lointain que les formes géométriques d'il y a une demi-heure sont remplacés par un décors bicolore d'arbre veiné de champs.
Le voilà le grand organisme planétaire et nous en sommes si loin.
Le vol s'achévera maintenant dans moins de 25 minutes et déjà nous avons traversés plus de pays que je n'en ai jamais visités.
De nouveaux les icebergs vaporeux apparaissent au loin. Tant de formes que mes yeux me renvoient de façon shématique comme des éléments d'un décors familié. Seul l'analyse permet de donner du sens et d'appréhender la grandeur de cette expérience que notre organisme et nos références culturels nous renvoient comme une série de stimulus ordinaires.
Le paysage se découpe dans une cartographie géométrique de couleurs formant une palette de champs, de forêts et d'habitation. Tous délimités harmonieusement à perte de vue avec une grâce uniforme dont rêvaient déjà les premiers cartographes ayant cherchés à donner un sens à l'organisation du monde.
D'en haut tout parait n'être qu'harmonie et simplicité. A mes yeux, tout est simplifié. Du processus nous ayant permit d'atteindre cette altitude jusqu'aux distances que nous traversons en une respiration. L'homme a de quoi se vanter quand il toise d'un regard fatigué ce que ses ancêtre n'avaient jamais osés apercevoir.
Je me sens grisé par la somme d'information qui se déroule tout à l'intérieur de moi. La légéreté de mon corps confronté à la gravité de ce que je vis m'émerveille sans que personne ne semble m'accompagner dans ce sentiment. A mes cotés, mes compagnons de voyage se sont assoupis et ne jette que de distrait regards à travers le hublot. Excité par cette volupté et cette grâce environnante qui m'arrive par cette petite ouverture vers un territoire aux contours indistincts, je ne peux me retirer de cette plongée vertigineuse que pour coucher sur la page ce que je ressent pour ne perdre aucune goutte de ce qui transpire de mes sens.
Tout me semble exceptionnel et formidable. L'inconnu est au bout de la prochaine seconde.
Impressionné par le sol, je le suis d'autant plus par les nués suspendus entre mon regard et cette terre ferme sur laquelle je marchais encore il y a une heure.
Par dessus les nuages, un nouveau territoire apparait. Un océan virginale qu'il me plairait de toucher.
Je pense a celle qui habite mes fantasmes et j'aimerais qu'elle soit là pour m'accompagner dans cette volupté intellectuelle.
Cependant, je retire déjà tant de cette expérience intérieur que je m'en voudrais de ne pas en profiter d'abord seul pour pouvoir ensuite mieux communiquer tout ce que je ressens à l'instant.
L'heure viendra ensuite de communiquer et de transmettre. Mais, seulement quand tout cela aura pris du sens.
Des formes indistinctes apparaissent alors comme des icebergs dissout a moitié. Il s'agit en fait, encore que de nuages éparpillés. La perspective les rend si proche du sol que tout se confond sur un même un décors à peine surélevé. Encore une fois, personne ne semble être interpelés par cette illusion bouleversante produit d'un miracle technologique qui dépassent les limites de notre perception primaire.
Notre monde est bien trop complexe pour que nous saisissions toute sa grandeur par la seule puissance nos sens. Notre cerveau nous transmet un décors quasi uniforme pour nous sécuriser de la folie qui nous vivons quotidiennement.
En un battement de cœur, nous traversons une étendue que nous ne pourrions franchir avec nos pieds qu'en une matinée de marche.
Le sol est tellement lointain que les formes géométriques d'il y a une demi-heure sont remplacés par un décors bicolore d'arbre veiné de champs.
Le voilà le grand organisme planétaire et nous en sommes si loin.
Le vol s'achévera maintenant dans moins de 25 minutes et déjà nous avons traversés plus de pays que je n'en ai jamais visités.
De nouveaux les icebergs vaporeux apparaissent au loin. Tant de formes que mes yeux me renvoient de façon shématique comme des éléments d'un décors familié. Seul l'analyse permet de donner du sens et d'appréhender la grandeur de cette expérience que notre organisme et nos références culturels nous renvoient comme une série de stimulus ordinaires.
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