Après une demi heure de marche jusqu'en dehors de la ville nous étions arrivé a un terrain vague entouré d'immeubles délabrés, abandonné par l'expansion de la ville dans le centre ville. Incroyable qu'a si peu de distance du quotidien bruyant de la ville se trouvait un hallo de silence abandonné de tous. Un peu de verdure avait repris son droit entre le ciment défoncé au sol. Quelques mauvaises herbes donnait l'impression qu'un peu de vie résidait encore dans cet endroit abandonné par la civilisation.
Mon guide me laissait le temps de regarder et de découvrir l'endroit, silencieux et respectueux, il ou elle me regardait avec interêt comme on laisse un animal de compagnie découvrir les placards et les recoins de la nouvelle maison. Puis, m'appelant de loin mais me parlant avec le même ton doux et clair que précedemment, la présence me demanda d'avancer un peu. Elle voulait me montrer quelque chose et je sentis tout de suite qu'elle était impatiente de me faire découvrir ce qui attendait.
Nous avançames jusqu'a l'entrée d'un des immeubles laissé ouvert après le départ du dernier locataire officiel. L'entrée était sombre et ne laissait filtrer que peu de lumière. Mes yeux plissés, je ne pouvais distinguer que peu de choses en dehors de la porte et des murs défraichis jusqu'a ce qu'une allumette apparaissent dans l'air et éclairent deux nouvelles présences placé derrière une corde suspendus dans les airs.
Il ne me fallut que quelques instants pour comprendre dans quel situation je me trouvais bien que tout ceci n'avait absolument rien a voir avec ce que j'avais put vivre et ce que j'imaginais vivre un jour. La corde était surement attaché a un homme, un humain, homme ou femme, qu'importe, qui n'était donc pas une des présences. Pas de bruit de respiration signifiait qu'il ou elle était déjà morte et que les coupables du crime étaient surement les deux nouvelles présences qui se trouvait dérrière le corps.
Je me retournais alors pour chercher la personne qui m'avait amené jusqu'ici et l'interrogeait mais une réponse me parvint avant que je ne puisse ouvrir la bouche.
"Tu n'as pas a savoir pourquoi nous l'avons tué" fut la réponse simple, froide et sans réplique que j'obtins.
A ce moment j'aurais aimé continuer a poser des questions, comme par exemple, "pourquoi moi ?" ou "pourquoi m'avoir demandé de venir jusqu'ici ?" mais je ne pouvais me résoudre a interrompre le silence qui régnait dans la pièce. Je savais maintenant que je n'obtiendrais surement aucune réponse qui pourrait satisfaire suffisament ma curiosité et ma peur d'être la prochaine victime. Les actions de ces personnes que j'avais jusqu'alors ignoré obéïssaient a une logique froide mais simple. Rien ne peut les empecher de faire comme bon leur semble car personne ne les voit. Moi seul serait le témoin de leurs actions sans que je puisse trouver quelqu'un a qui expliquer ce qui se passe sans qu'il ne me prenne pour un fou.
Alors a quoi bon ? Pourquoi chercher a comprendre alors que tout ceci me dépassait ?
En fait, plus rien n'avait de sens et tout en gagnait de nouveau. Comme si ma vie venait de recommencer et de s'ouvrir des milliers de perspectives neuves qui m'étaient encore impossible d'atteindre. Je ne pouvais communiquer avec personne jusqu'a présent mais cet époque était désormais révolu. Voilà le seul bénéfice que j'allais pouvoir tirer de cette situation, mais c'était la seule chose que j'avais toujours voulu.
Et maintenant ? demandais je a n'importe qui en particulié
Viens, me répondit la voix.
Je la suivais.
Tuesday, August 21, 2007
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