Thursday, June 04, 2009

Interview

- Bruno, je vous reçois aujourd'hui pour la sortie de votre nouveau film que tout le public attends avec impatience.
L'espace autour des deux sièges est confinés car toute l'attention des caméras est focalisé sur les visages. Rien d'autre n'intéresse ses appareils, tous reliés à l'opérateur qui contrôle chaque mouvement, de la présentatrice à Bruno Irot puis des coupures pour présenter des extraits de la bande annonce de "Nouvelles découvertes". Sorti en salle prévu pour Juin. 1H30. Réalisé par Bruno Irot. Avec Sophia Espora, Karine Despurgé et Michel Romain dans les rôles principaux.
- L'influence de Joe D'Amato est très perceptible dans votre travail mais plus encore dans ce nouveau film d'après les quelques images de la bande annonce. Pourquoi avoir refusé de raser les poils pubiens des actrices.
- Merci de l'avoir remarqué Catherine.
Il passe sa main dans ses cheveux, un simple réflèxe, et respire avant de répondre.
- J'ai voulu réintroduire cette part de la physiologie féminine dans mon film pour deux raisons.
Il reprend sa respiration. Comme si sa déclaration avait une importance cruciale. La caméré se concentre sur les mouvements de sa glotte. Glotte mouvement, unique et impressionante. Celle de Bruno Irot.
- Tout d'abord, en hommage aux films du grand maître italien que j'ai toujours admiré. Puis, principalement, par refus de l'image aseptisé qui a contaminé l'image de la pornographie depuis tant d'années dans les grands productions françaises et américaines.
- Vous ne vous reconnaissez pas dans les films de Marc Dorcel, par exemple ?
Ici, la présentatrice montre ses connaissances. Elle ne tient pas a être catalogué comme une vulgaire potiche. Elle connait son sujet. Elle n'a pas besoin de ses fiches. Elle a vu les films, connait les réalisateurs, n'a pas eu a couché pour avoir sa place sur ce siège. Cette émission, c'est la sienne.
- Non, du tout.
Bruno Irot insiste ici sur son identité.
- J'ai toujours vu les films de Marc Dorcel comme des productions qui s'excusaient de faire de la pornographie. Plus tard, son style s'est orienté vers des images plus crues mais aussi plus artificiels. Ce que Dorcel fait dans ses films n'est pas de la pornographie pour moi. C'est un détournement. Il lui sied mais je ne l'envie pas. La pornographie pour moi n'est pas un genre que je veux dissimuler.
Une pause
J'ai bien conscience des impératifs économique auquel Dorcel devait faire face et je respecte son engagement a faire progresser ce cinéma. Sans lui je ne pourrais pas être diffusé autant dans des salles de cinéma et je n'aurais pas ma place dans cette émission prestigieuse.
Il sourit. Reconnait dans la présentatrice une journaliste, ultime signe de reconnaissance positive que l'artiste donne à l'homme ou à la femme de télévision, et souligne qu'il est reconnaissant de leur bien veillance.
Cependant, l'usage de la comédie dans le cadre d'une production qui se veut sensuel est pour moi une distraction que je ne veux pas offrir au spectateur.
A l'écran, les visages s'efface et sont remplacés par un gros plan sur les poils pubien d'une jeune femme. La caméra s'éloigne et l'on reconnait l'actrice Sophie Espora, allongé sur un grand lit. L'acteur masculin n'est pas reconnaissable. L'intimité entre les deux acteurs se veut la plus forte possible. Seuls les mouvements sont apparents. Le rythme est lent et fort entre les acteurs. Les respirations et les gémissement envahissent l'espace sonore. Aucun autre musique ne vient perturber la scène. Leurs corps envahissent l'écran. Chaque centimètre est recouvert pour que l'on n'identifie pas le lieu ou le moment. Leur rapport pourrait avoir lieu n'importe où, n'importe quand.
Retour sur le plateau.
- Comme vous avez pu le voir sur cet extrait, j'ai conçu les rapports sexuels entre les acteurs comme de véritables moment d'intimité. Il n'y a rien de sportifs dans leur acte. Tout est dans la compression et la rencontre des corps entre eux. L'apothéose de cette scène est bien sur l'orgasme de l'actrice. Un orgasme véritable !
Il lève le doigt et souligne l'importance. Les films de Bruno Irot sont des films pornographiques vérités. Voici l'angle d'attaque donné aux journalistes et aux membres de la section marketing de sa boite de production. Voilà comment vendre le film. Voici ce qui attirera le public dans les salles et les fera l'acheter ensuite pour qu'ils puissent le visionner entre eux.
- Il n'y a bien sur pas que du sexe dans ce film et la relation entre les acteurs évolue constamment. J'ai cependant voulu toute évasion vers un autre style. Tout devait se focaliser sur le corps. Qu'il soit nu ou non importe peu. La pornographie est la mise à nue de l'être dans toute sa gloire. Ill n'y a pas de raison de s'en moquer ou de le déguiser derrière un fétiche quelconque. Je reconnais bien sur toute l'importance des vétements ou des accessoires dans la vie sexuel de tout un chacun. Mes films ne sont cependant pas des galeries pour présenter des produits. Les acteurs sont au centre et toute l'action se déroule entre eux et au sein même d'eux mais jamais autour d'eux.
- Avez vous déjà un nouveau projet après ce nouveau film ?
La minute de conclusion. On remballe tout et on ouvre vers un ailleurs encore indéfini pour aguicher le spectateur. On le laisse imaginer.
- Je ne sais pas encore. Le tournage de ce film a pris trois mois et toute l'équipe est vannée. Nous allons devoir maintenant défendre notre film et peut-être l'amener sur les marches des festivals si ils veulent bien de nous.
Il sourit.
- Vous êtes trop modeste.
La présentatrice rougit et se tourne quelque instant vers la caméra en guise d'excuse pour cette légère entorse au protocole.
- Nous vous souhaitons en tout cas bonne chance. J'aime beaucoup vos films et j'espère que "Nouvelles découvertes" sera très apprécié.
- Merci.
- Merci à vous et bonsoir Bruno Irot.

Wednesday, June 03, 2009

Quel animal

Depuis sa cage, la tortue des Galapagos observe le monde. Les fins barreaux la rendent prisonnières des quelque mètres carrés que représente sa circonférence. Elle ne peut pas bouger ni tourner la tête pour mieux observer. Tout l'infini est concentré dans la portée de ses yeux désormais habitué à s'ouvrir sur le même panorama. Le musée ne lui laisse pas d'autre spectacle à voir que les oeuvres l'entourant. Parfois les visiteurs lui porte un regard mais il l'oublie vite. Quel est t'elle ? Que veux t'elle ? Pourquoi est elle là ? Pourquoi est ce que je me pose encore la question ? Rien. Pas de réponse. Pas d'intérêt a en trouver. Bien vite on oublie son existence comme celle des passants mésirables que l'on croise dans la rue. Sans grand intérêt. Sans signe distinctif. Rien qui justifie plus d'attention que pour les peintures accrochés aux murs et pour lesquels ont a payé de sa poche pour les voir et les applaudir avec les yeux.
C'est ainsi que le mouvement léger et lent des pattes vers les bords de la cage ne fut perçu par personne. Aucun danger dans cela, aucune envie de s'en mêler. La tortue est devenu invisible. Milimètre par milimètre, la cage se soulève pourtant de tout bord. Pas même une sécurité pour vérifier que tout resterait en place. Les conservateurs ont confiance dans la passivité de la tortue, dans son incapacité a faire quoi que ce soit. Rien ne vaut le calme d'une tortue inutile placé comme décoration entre des tableaux qui risquent à tout moment d'être dérobé pour ensuite disparaitre sur le marché noir des antiquaires.
Un centimètre. La cage bouge. Encore un autre. La cage avance vers la gauche. Encore un. Et encore un. Et encore un. La cage bascule. Elle trébuche et ne sait plus où se reposer. La cage n'a plus de sens et ne peut plus rester en place. La cage perd sa place et tombe à l'état d'objets metallique. Un bruit sonore se répand dans l'océan de silence et de prétention crée par les visiteurs du musée. La tortue bouge alors un peu plus la tête, lentement, elle se déplace et observe le petit monde qui l'entoure. Toutes les têtes sont maintenant tournés. Les regards réprobateurs envahissent l'espace. Ils essayent de lui faire comprendre son insulte, l'erreur commise par la tortue qui vient de briser l'équilibre de secondes écoulés devant des tableaux pénétrants dont on ne voulait pas s'échaper. Trouver moi une bonne raison de ne pas remettre cette cage en place. Une seule bonne raison espèce de sacré bon dieu de tortue inutile !
Les pattes de la tortue se dresse. Chaque muscle retrouve sa fonction et se déplie lentement. A leur tour, ils désirent explorer et découvrir ce qu'il y a en dessous. Le vide. Le vide autour d'elle. Aucune surface sur laquelle s'appuyer. Le temps est enfin venu de remercie la nature pour ses griffes nouvellement acérés permettant de s'aggriper à la pierre et de la perforer pour descendre en rappel et fouler le sol glacée du musée.
L'erreur, la surprise, l'incompréhension, le besoin de comprendre devient alors irrépressible pour le public médusé. D'abord silencieux, puis contaminé par l'effervescence et la panique, les bras commencent a se lever de quelque centimètre eux aussi pour soulever un peu d'air et amorcer le départ des pieds vers une direction. Laquelle ? Qu'importe. Toute direction opposé à celle de l'objet en mouvement; que l'on ne reconnait plus comme tortue, conviendra.
Les griffes continuent leur descente. Le reste du corps les accompagne. La surface du sol est froide. Les griffes sont toujours utiles pour avancer plus vite et ne plus perdre de temps. Trop a déjà été perdu durant ces longues années de captivité. Le corps a souffert de rester enfermer. De ne rien trouver devant soi que quelque feuilles d'une nourriture que l'on ingère plus par habitude que par conviction ou par envie. Seul subsiste ces grands cadres que tous appellent des tableaux. Ils en parlent comme des merveilles. Des êtres contenant le plus grand des secrets. Celui de leur existence vide qu'ils tentent de remplir avec de grands dessins ? Pas de sens dans tout cela. La tête se dresse puis se déplie encore, encore, encore et encore. Les yeux sont maintenant tout proche de la toile. Les couleurs. Les formes. C'est excitant. C'est différent. Ca vallait le déplacement.
Les pattes se crispent et aggripent plus fermement le sol. Qu'est ce que cette nouvelle sensation ? Des bruits étranges et de la fumée, de la chaleur aussi. Pourquoi ?
Les gardes ont pensés que leurs armes pourraient leur servir. Elles sont inutiles. Les projectiles rebondissent contre la carapace de la tortue. De masse informe elle est devenu animal puis monstre. Monstre, un nom que l'on donne a ce que l'on ne comprends pas. Tellement plus facile. Maintenant, ceux-ci risquent de se voir confronté a une nouvelle étiquette que l'on donne aux gens qui parlent de chose que l'on ne comprends pas : fou. Ils veulent l'éviter a tout prix. Comprendre et expliquer.
"Un monstre !"
Si tu ne veux pas que l'on te prenne pour une bête, traite les autre de bête en premier. La tortue n'en a que faire et tourne manitenant la tête. Si il n'y a plus de bruit, autant aller voir ailleurs si il y a autre chose. D'autres formes, peut-être, qui méritent que l'on s'attardent. La marche reprend maintenant vers un ailleurs dont on ignore le point finale. Les pattes obéïssent et c'est tout ce qu'on leur demande. Rester toujours en place et avancer droit devant vous. Tel est la logique de la tortue. Impénétrable animal devenu monstre, faute d'avoir expliqué à ses maïtres qu'elle voulait voir ailleurs si elle ne pouvait pas trouver mieux. Le voyage commence.

Monday, June 01, 2009

Fin

Il était une fois, une pierre magique qui s'appelait Atilla. Personne ne la respectait dans son village natale au bord de la Bretagne. Tout le monde se moquait de sa couleur noire, profonde comme la nuit, mais en réalité tout le monde la craignait ...
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Hmm ?
- Hey, le narrateur, vous pourriez arrêter avec vos expérimentations ?
Pardon, je ne vois pas quoi vous parlez. Je ne suis qu'un simple écrivain du dimanche. Je me fais juste plaisir en testant des styles. En quoi cela vous regarde ?
- Ca me regarde que je suis le héros de cette histoire !
Laquelle ? Vous êtes ... Atilla ?! Non, ne prenez pas contrôle de mon cerveau !
Non ! Je suis Pierre Michel. Le "rappeur". Durant la première histoire je n'avais pas de nom. J'étais juste un héros sympa accompagné de son chat ninja et rappeur. J'aruais pu être récupéré par un grand studio pour que l'on développe mes aventures à Hollywood ! Mais non, il a fallu que je me transforme en rappeur débile que son chat supporte par pur gentillesse ! Au moins pendant la deuxième histoire je n'apparaissais qu'à la fin. J'ai d'ailleurs parlé au type qui jouait le scientifique dans cette histoire et il était à la fois content que vous lui ai laissiez plus de texte et déçu que vous l'ayez tué de manière ridicule. Pensez à vos personnages nom de dieu ! On est pas juste du papier et des mots ! On a des carrières aussi !
Je ne savais trop quoi dire ...
- Ah et puis arrêter de parler a voix haute ! Enfin, d'écrire ce que vous pensez ! Le lecteur s'en fout !
Le lecteur d'ailleurs il doit en avoir marre, vous ne pensez pas ?
- Comment ça ?
Vous pensez beaucoup à vous même mais quand il faut pensez aux autres ça ne remonte pas au cerveau, hein ? Vous imaginez ce que ça doit être de lire les écrits d'un apprentis écrivain qui test des idées. C'est déjà bien gentil de leur part de venir jusqu'ici lire ce que j'écris, ce n'est pas pour ensuite devoir lire vos élucubrations sur votre vie de personnage de fiction. Qui vous étiez avant que je ne vous crée ? Vous n'existiez même pas ! Vous croyez dans ces histoires d'idées qui voyagent et que l'on recueillent pour les exprimer. "Les idées viennent de Dieu". Et puis quoi encore. Ici, il n'y a pas de dieu. Il y a juste moi, mes mains, un clavier et ce support sur lequel j'écris et qui sera ensuite imprimé ou transporté dans la tête des gens. C'est déjà bien suffisant, non ? Vous voulez quoi d'autre ?
- Une fin d'histoire qui ait plus de sens ?
Vous pouvez toujours courir !
Fin.

La revanche de la pierre

- Bon, quel est ton plan ?
George regardait avec une lueur d'espoir son compagnon. Pierre Michel a toujours voulu prouver sa valeur en tant que rappeur. Pour se faire, il a mis de coté toute l'éducation que ses parents lui ont dispensés quand ils vivaient encore tout les deux en Ardèche et a préféré troquer le français pour l'anglais.
- I'm gonna stop them'all with my bling, y'know what I sayin'?
- Non, non, je ne vois pas de quoi tu parles.
- What ?!
Georges baissa les yeux et pris une respiration. Il devait reprendre courage. Pierre Michel se déciderait bien un jour a parler dans un français correct. Au pire, il finirait par découvrir qu'une fois les caméras de MTV éteinte, ses rappeurs favoris finissent par parler convenablement. Pierre Michel, ou PMI comme il aime a s'appeler pour "show them girls what I'm about", vous voyez ce que je veux dire, devait faire ses propres expériences et il ne m'appartient pas à moi, George, de lui donner des leçons.
- Bien alors voilà ce que nous allons faire. Pendant que tu hypnotiseras les scientifiques fous avec ton rap, je prendrais d'assaut la pierre vivante et je la frapperais avec ce marteau. J'imagine alors que les scientifiques ne seront alors plus contrôles par son emprise mentale et que nous n'aurons pas a les affronter tous.
- I can fucking kick them and break them anytime I want !
- C'est bien ce qui m'inquiète ...
Frapper des énemis que l'on sait résistant permet de se dépenser et de ne pas se poser trop de questions sur la force que l'on doit mettre dans ses coups. Rien de plus facile pour un expert du kung-fu comme moi, entrainé par les plus grands maîtres de toute l'Ardèche. Mais se battre contre des savants vieux de 80 ans pour ce qui est des plus jeunes c'est tout autre chose. Fort heureusement, le savant fou est plus résistant que le savant normale. Il sent moins la douleur, d'une part, du fait de la perte de ses capacités mentales normales. Il a aussi tendance a annoncer ses coups avant de les porter. Il est donc plus facile de les éviter et ... en voilà un autre d'ailleurs
- Je vais vous frapper sur la tête et vous comprendrez alors la nature même de l'existence !
Écartez-vous et faites-lui un croche patte. C'est fait ? En voilà un de moins. Merci de votre collaboration cher lecteur.
- A nous Pierre ... PMI !
- Let's do it my brother ! Hey fools, wanna try some noodles ? Here it comes from the south, the dirty PMI and it's bag of Shruddles !
Peut-être que finalement je devrais le prendre plus en main ? Ca m'éviterait de supporter ses rimes absurdes et de me faire du mouron en pensant à Afrika Bambata qui doit, en ce moment même, faire la toupie dans sa tombe en entendant ça.
Pourtant, elles ont de l'effet sur les scientifiques fous. L'improbable rencontre entre leurs esprit détraqués et le flow tout aussi calamiteux de PMI crée surement une conjonction inespérés entre les neurones mal encastrés de ces vieillards sans âge. Ce n'est plus une histoire de goût a ce stade là mais de rencontre du troisième type. Seul Freud pourrait imaginer ce que ces pauvres hommes doivent imaginer dans leurs esprits en ce moment même. Le pouvoir de PMI est bien étrange. Un pouvoir bien supérieur à celui de la pierre vivante.
Quel étrange créature. Venu d'une île oublié en Bretagne, elle a été découvert par des pêcheurs qui sont tombés sous son contrôle. Ils l'ont ensuite emporté dans leur bateau et l'ont déposés dans les bureaux de Radio France Bleu Bhrez d'où elle a passé son appel mondiale pour ameuter tout les scientifiques fous de la planète. Un plan de conquête du monde qui aurait pu marcher si il n'avait pas été concocté par une pierre géante. Il est une chose d'être pris d'assaut par des scientifiques fous et de se défendre. Il en est une autre de s'inquiéter du pouvoir de domination d'une pierre géante.
Franchement : Vous croyez que les gouvernements entiers du monde ont fait appel à un chat prénommé George et a son fidèle rappeur, PMI, pour sauver le monde ? Non, bien sur ! Nous étions juste disponible pendant que tous les autres étaient en vacance.
Bref, voici donc la pierre et voici mon marteau, attention, ça va faire mal !
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ...