Wednesday, October 13, 2010

Projet Arms of Ra / Donkey Punch

I called you today, left a message, probably never have an answer. I just want you to see that I care. You won't acknowledge the time we spent together but you could at least pretend I've been around? Talk to someone about me.
My social life would be hear says, rumors of gratitude I could have shown to a random stranger. An empty gesture of self contempt.
I'd pay the double to get a refill of my ego but the engine is broken and I'm a cheap bastard, some say.

What are you trying to hide from me. I saw a shadow move. I swear it could be mine.
Couldn't tell what or who it was. All I know is it's never coming back.
Paint it, shape it again and throw it away as a distant memory.
It hurts to look at people's face and recognise a relative.
Someone I could talk to.
Instead you nodded you heard and pretended to understand.
You understand, yes. You understand all so well.

Saturday, July 10, 2010

Write my name and forget it

Whose voice was it?
Did I really say this out loud?
Who was really holding the knife?
Can't remember what happened
Just forget
Forget who you are
The murderer will never be known and there won't be witness either
Carve the words on your flesh
Or maybe on her, his, whatever...
If it goes deep enough, you won't be able to tell who it was
Don't want to remember
Can't open. Don't want to open my eyes
Carve, just carve
He is carving
I am carving
We are carving
Nobody is doing anything
No eyes to see and no mouth to tell
Whereas there ever was or wasn't doesn't have any importance
I want to get away from this place I call myself
Murdering myself through the hands of another by killing anybody as long as it doesn't matter.
I don't, nobody does.

Monday, May 31, 2010

Ton dernier adieu

Qu'est il devenu ton rêve? Brisé, asphyxié, atrophié, replié sur lui-même dans un dernier geste pour se protéger de la pression d'un oreiller collé sur ton visage. Tu l'encourages a appuyer, les cris étouffé par la pression de ses bras que tu as poussé à bout en riant de tout ces rêves qu'il t'avait confié. Maigre plaisir de faire souffrir en quelque gestes et de voir s'écrouler des minutes d'espoirs que tu t'appropriais pour confirmer ta certitude d'être autre chose que ces petits être qui ressortaient ensuite de ton bureau pour se jeter sur des rails, ou simplement frapper quelqu'un d'autre et causer encore un peu plus de dommage. L'effet papillon. Tu bats des ailes, tu causes le chaos et tu souris d'étendre ainsi les mandibules de ton influence, au delà de cette petite pièce où l'on t'a enfermé, pour étouffer le peu de puissance que tu aurais pu grappiller ailleurs en grignotant un à un les désirs et les envies des autres. Rigole donc de cette blague que tu n'as pas compris. Un peu de mascara te donnera un sourire, une réponse te donnera une conversation. Un point d'entrée sur la personne. Tu manipules et puis on finit par te projeter vers d'autres, comme un vieux morceau de papier collant dont on souhaite se débarrasser. Arrivé en fin de route, tu aurais pu continuer encore plus loin et voir ce que demain aurait pu t'offrir mais tu as choisit de mettre un terme à ton avenir en enlevant toute possibilité d'agir sur ta propre manière de mourir. Tu lui as juste sourit suffisamment longtemps pour qu'il te suive. Puis, tu as retiré le sol de ses pieds et précipité sa chute vers ton gosier jusqu'à ce qu'il finisse par confondre sa propre voix avec la tienne lors ce que tu as lui a soufflé ce dernier mot.
L'oreiller.
Il a alors saisit l'ustensile et l'a posé sur ton visage pour que tu ressentes un peu de chaleur, un peu de douceur. Juste de quoi te faire partir lentement en songeant à quel point l'on te regrettera demain. La mort enlève toute culpabilité et tu seras alors immaculé dans l'éternité.

Sunday, April 11, 2010

From the road (nouvelle version)

Reach down within and look at what you bring back.
What did I forget?
What did I make up to cover my own history?
Take a stand against the curse Ive alway been
Versus the cure I want to be

Nobody knows when it's my day
Or my time to shine
Without another to call mine

There is nobody on my side
Not a soul to call mine
Or a mouth to help pass the time
Everybody forgot my existence, so I maybe I will too

When I realised what disease I had become (From the road)
I took a look at myself in the mirror (From the road)
And I was pleased to realise
Where once stood a man (From the road)
There was now an empty seat
And nobody to blame (From the road)

From the road
It never ends

Wednesday, December 02, 2009

Afterwards

What's your name, he said ?
With laughter and disdain
He didn't answer immediatly
the outcome would be decided
nor by blood or treachery
but by conviction and pride
It was a game of hide and seek
Where you had to disguise your trick
Pretend you're stronger
and never show how pitifull your anger makes you look
Don't let the other read you like a book
be a strong and true opponent
Don't be different from who he pretends to be
Your name doesn't matter
Neither does what you actually did
but how pitiful you can make anyone feel
You can't disguise who you are
Your scars are written on your sleave
With anger and sadness you leave
You'll laught at oneanother
When you both ignore everything about each other
It's all about pretending
but never about being

From the road

Thinking about what he had done in the train
He wondered if it wasn't all in vain
Spread your arms like wings
And look at what it brings
No more friends to call
No life to cry on
Without a name, he no longer felt any guilt
If you don't play, you can't loose
But if you ignore the rules
Nobody will know when it's your day
Without a time to shine
Or another to call mine
When he realised what disease he had become
he looked at himself in the mirror
and he was pleased to realise where once stood a man
there was now an empty seat and nobody to blame

Wednesday, November 25, 2009

Shivering sands de Warren Elis (Lulu.com)


Entièrement édité par Ellis et son collaborateur de longue date, la dénommé Ariana, Shivering sands est une collection d'essais publiés par Bad Signal, la mailing list de l'auteur, divers articles et quelque pages de post twitter. Assouvissant ainsi un besoin personnel de collecter ses propres écrit tout en proposant une compilation d'écrits trop variés pour être relié par un thème autre que son propre nom, Ellis montre le chemin vers une auto édition moins couteuse que l'édition à compte d'auteur et débarrassé du filtre de la maison d'édition.

Celui-ci est essentiel dans le monde de l'édition mais inutile pour des articles à la liberté de ton garantit par le public de passionné auquel il s'adresse. D'après mes souvenirs, aucune modification n'a été apporté aux anecdotes ou aux flash de chroniques musicales d'Ellis. Ses posts Twitter, dont le fantastique enchainement de post sur sa manière de consommer de la viande, sont reproduits sur un support toujours aussi pratique (quoi qu'en dise Amazon et son kindle) pour une plongée tête la première dans le monde d'un Ellis franc qui ne parle qu'en son nom de ses obsessions, ses idées, sa vie, sa cuisine et ses anecdotes d'auteurs touche à touche dont le travail ne connait pas de frontière entre les médias.

Les fans de longue date de Warren Ellis n'apprendront rien de nouveau en lisant ce recueil mais tous ceux dont la passion n'atteint pas le besoin d'être connecté 24 / 24 au cerveau de leur auteur favoris retrouveront assez de traces du génie de l'auteur de Transmetropolitan, Desolation Jones et The Authority pour y mettre la somme demandé.

Acheter Shivering Sands sur Lulu.com

Saturday, November 21, 2009

Rap de la bibliothèque, essai n°1

C'est au 3ième étage qu'on tourne les pages
et qu'on t'explique pas à pas, comment te débrouiller sur Factiva
Si ce sont tes premiers pas, t'inquiètes pas on est là
Si t'as besoin d'un coup de main, d'une table ou d'un bouquin
C'est ici que tu t'adresses, alors fait pas de complexes
sur tes lacunes, nous aussi on en est a même si t'en grilles pas une
Je te souris, je t'explique et si t'as pas compris je m'applique
C'est mon boulot mais ça fait plaisir de trouver le bon numéro de la doc française et du Figaro
Cherche pas les dictionnaires, ils sont devant ton nez
C'est toujours quand tu te perds, que l'on est là pour te diriger
Assis sur ma chaise toute la journée tu dois croire que je suis en train de glander
Je prends les bouquins et ça fait bip
mais si tu me poses une question tu verras que j'ai du pif
C'est pas le kiff de trouver tout ce que tu demandes sur les étagères
mais c'est là qu'on gère
Devant l'écran ou juste en prenant un peu de temps pour te faire cracher ton sujet
Trouver le chapitre ou le titre du bouquin dont t'as besoin pour demain
J'ai toujours voulu mettre en relation les informations perdus qu'attendaient un peu d'attention
Te filer clé en main les moyens de t'informer pour que tu franchisses les paliers de la connaissance avec plus d'habileté que de chance à faire le tri entre les sources pourris et ce que ti feras hocher la tête pour montrer que t'as compris
Si tu me souris ça veut dire que t'as compris et ça fait une bonne journée de plus dans le calendrier
Un par un, je prends le temps de refaire le chemin que t'as accomplis dans ta tête jusqu'aux portes de la bibliothèque
La différence entre ce que tu penses trouver et la véritable nécessité pour que ton sujet soit plus qu'un tas de papier bourré de copier / coller
Si je t'ai pris la tête avec le silence faut pas m'en vouloir parce que ça me tape aussi sur le système de me déplacer pour demander un truc évident dans une salle faîtes pour lire et travailler