Saturday, November 08, 2008

Normal ?

Parlons de normalité. La normalité est une insulte. La normalité est un mythe. Personne n'est vraiment normal mais tout le monde désire être normal. La normalité est l'apparence que nous nous donnons tous pour sortir dans la rue. Le minimum de calme et de décontraction que nos visages peuvent afficher pour ne pas paraitre différent et attirer l'attention, se sentir mal à l'aise. Tout le monde a des secrets, des problèmes mais personne ne le révèle aux autres. Ceux qui le révèlent sont considérés comme anormaux, fous, étranges. Pourtant, c'est la population qui ne pense pas avoir de problème, qui ne regarde pas à l'intérieur d'elle même et ne constate pas l'instabilité inhérente à son existence qui devrait être regardé comme anormale. La normalité est un mythe. La normalité est la moyenne de la somme des comportements que l'on est censé avoir envers chacun d'entre nous quand nous rentrons dans le train, que nous lisons le journal, que nous répondons à une question. Sortir de la normalité est la norme que chacun suit mais que peut admette ouvertement.
C'est ainsi que se fonde des cultures, des mouvements et des modes. Les adolescents s'en servent pour se peindre dans un coin de la société, se détacher de la masse tout en rejoignant une autre. Un paradoxe qui se résout par la suite quand ils et elles découvrent la norme à suivre pour s'insérer dans la société. L'individu devient alors un miroir où se reflète les normes implicites de nos sociétés. Les passions deviennent alors des hobbies qui définissent l'individu dans son anormalité et font ressortir ce qu'il est et ce qui le fait vivre. Le reste importe peu. Le reste est un mélange de mascara et peur enfoui sous une couche de vêtement exprimant plus ou moins la personnalité de l'individu.
La folie n'est donc qu'un état mal défini pour la plupart des gens. Un terme employé pour repousser un individu hors du groupe social. "Etre fou" n'a pas de sens dans l'esprit de la plupart des gens qui l'emploie. C'est un terme valise destiné a regrouper un ensemble de comportement. Ces comportement ne sont pas clairement identifiés mais reste implicite dans chaque groupe. Ainsi un fou peut être une personne totalement normal pour un autre groupe sociale. La véritable folie identifié et reconnu cliniquement est un état beaucoup moins apparent et parfois même encouragé socialement au dépend de la santé physique et morale de l'individu.
Certain se définisse aussi comme "fou". Mais l'ironie dans cette tentative de séparation du groupe est dans le fait que si l'introspection effectué par la personne est réussi au point de reconnaitre ses problèmes, elle affirme ainsi elle même sa propre santé mentale. Le premier pas vers la guérison est de reconnaitre ses problèmes. Les ignorer revient a se dissimuler une part de vérité, une part de soi essentiel. Le secret gronde alors à l'intérieur de l'être physique et psychique et s'empare de la volonté pour commettre des actes que les individus désireux de vivre dans la "normalité" ne reconnaissent alors plus comme faisant parti de leur coutume. L'exclusion est alors inéluctable sans que l'individu affecté ne s'en rende réellement compte. La souffrance est le signal d'alarme que pousse le corps et l'esprit à l'intérieur de l'individu pour lui faire comprendre qu'un dérèglement cause un grave problème a sa propre existence. Cependant, tant que le corps réagit en poussant un cri d'alarme, cela veut dire que la rémission est toujours possible. Le danger est quand la douleur disparait et se dissipe derrière un nouvel ensemble de pratique qui exclut l'individu et le conforte dans ses propres problèmes sans qu'il soit capable de le reconnaitre.
La normalité n'est donc pas un état désirable mais permet de survivre à l'intérieur d'une société où les codes les plus implicites et les moins expliqués sont les plus essentiels. La normalité n'est qu'une illusion mais c'est ce voile qui nous permet de sortir et de sourire intérieurement en pensons a ce que nous sommes sans avoir a subir les questions et les regards. Ce n'est pas une solution désirable mais c'est celle que la plupart des gens choisissent sans même le savoir.

Sunday, November 02, 2008

Hier soir j'ai rêvé que

Je travaillais dans une bibliothèque. En rentrant dans le hall je prenais une fourchette dans un meuble, comme ceux que l'on trouve à l'entrée d'un CROUS. Puis, je passais devant les vigiles en faisant tourner ma fourchette entre mes mains. En descendant le hall je rencontrais Daniel Cohn Bendit qui me faisait remarquer que les fourchettes étaient interdites pour des raisons de sécurité.
Par la suite je me retrouvais dans les escaliers d'une salle de concert parisienne où j'étais venu voir Negura Bunget, un groupe de black metal polonais (en concert ce soir dans cette même salle). J'y discutais avec un camarade de concert (Zoliv pour ceux qui connaissent) de l'heure de passage du groupe. Cependant, le concert n'avait en fait pas lieu ici mais dans le coin d'une bibliothèque. La retransmission du dit concert se faisant par le biais d'une télévision, je n'étais pas présent sur les lieux mais je regardais quelque instant le groupe jouer sur la télévision d'un ami dont je n'ai pas reconnu l'appartement.
A partir de là nous discutâmes avec cet ami, que j'ai alors juste entraperçu dans mon rêve, d'un autre artiste dont la musique parle de son pays, tout comme Negura Bunget. Cette discussion m'amène alors a me retrouver dans un hélicoptère d'où je peux voir un couple nager ensemble dans la mer poursuivi par des raies manta que je peux voir clairement sortir de l'eau.
Je suis ensuite dans un bateau a moteur qui suit et filme le couple pour les besoins du clip et tout cela dure quelque instants le temps que plus de raies mantas arrivent.
Nous arrivons ensuite sur une île où nous troquons notre bateau pour une pelleteuse extrêmement puissante qui pulvérise tout son passage. Nous commençons a avancer sur l'île jusqu'a ce que je sois projeté en dehors.
Je commence alors a courir dans les rues de cette ville qui ressemble à un mélange entre un bidonville sud américain et Chatelet les Halles. Je suis, tout comme la pelleteuse, très fort et je passe donc très vite a travers des portes de maison tout en étant poursuivis quelque instant par des gens qui ne semblent ni apprécier ma présence, ni ma manière de passer chez eux.
Je finis alors par rejoindre la pelleteuse. Elle vole désormais et nous prenons très vite de l'altitude tout en cassant les épaisses branches des arbres qui nous empêche de passer. Le voyage dans les airs et cependant de courtes durée et nous atterrissons enfin dans une allée qui ressemble à une partie du parc du lycée où j'ai fait mes études à Villebon sur Yvette. Le rêve se conclut quand le conducteur de la pelleteuse, dont je n'ai pas vu le visage, m'apprend que l'on peut acheter un canot en plastique pour 2000 Euros.

Tuesday, October 07, 2008

Par les yeux de Clark

Clark Kent est le dernier fils de Krypton. Le seul héritier d'un pouvoir sur humain qui lui confère des dons qu'aucun être a part lui ne possède. Il fut projetté dans l'espace par son père et sa mère quelque secondes avant la destruction de leur monde. Le dernier geste desespéré de deux parents. Garantir la lignée. Faire qu'un être survive au cataclysme. Un maigre espoir perdu dans les étoiles qui finit par tomber dans un champ au coeur du Texas.


Mais tout cela, il ne le sait pas.
La vie selon Clark Kent est tout autre. Elevé par une famille texanne qui l'avait receuilli au bord d'une route, à ce qu'on lui a dit, il fut elevé a coup de torgnole. Délivré par les mains habiles pour frapper mais totalement inutile autrement d'un homme qui n'avait pas de bovin que le visage, il apprit a résister au coup. Recueilli par "pur charité chrétienne" a ce que disait la femme, un concept qu'il avait toujours du mal a saisir, il avait ensuite compris que cette charité devrait se limiter à l'effort de le ramener jusqu'à chez eux.
Une fois dans leurs murs, la vie était différente et il avait dut gagné sa part de nourriture à la sueur de son front. Le travail était dur auprès d'un homme qui ne se faisait figure de père qu'au regard de la loi selon les papiers qui avait été signés, rien de plus. Pas un geste. Pas un mouvement de reconnaissance. Rien qui eu put lui donner un remord quand il parti de cette maison à l'age de 12 ans après avoir découvert qu'il pouvait produire du feu avec ses yeux. Ce secret il le garda pour lui pour toujours. Il ne le confia pas aux flics chez qui il alla dire que la maison avait brulé. Il ne le confia pas aux enfants de l'orphelinat qui, en le voyant arriver, tentèrent de lui faire passer un test de valeur, jusqu'à ce que le plus vieux d'entre eux ne se brise le nez sur le point tendu que Clark lui avait opposé nonchallament. Et, enfin, pas non plus aux parents adoptifs, les Kent, qui l'avait adopté après trois ans passé dans l'orphelinat.

A l'âge de quinze ans, Clark avait enfin pu découvrir ce qu'était une famille aimante. Des repas que l'on mange ensemble à la même table. Un sourire sincère. Une main tendu, amicale et douce, passé entre les cheveux. Clark avait appris la confiance. Clark avait appris le courage. Clark avait découvert l'humanité dans tout ces bons cotés. Le contraste était saisissant et l'avait tout d'abord effrayé. S'acclimater a cette nouvelle vie l'avait tout d'abord terrifié jusqu'à ce qu'il se rende compte que sa première famille n'était juste pas la bonne, juste pas des parents normaux, des êtres humains pour qui les sentiments les plus violent et abjecte faisait parti du quotidien. Des êtres qu'il ne voulait pas protéger, contrairement aux Kent, ses vrai parents.

Il avait donc pris la décision d'être toujours là pour eux. De les aider a mieux vivre tandis qu'il découvrait toujours de nouveaux pouvoirs qui le différenciait des autres. De nouveaux pouvoirs qui le rendait différent. Plus fort. Plus violent. Peut être capable du pire ?
Cette violence et cette peur il la dissimula donc derrière une vie normale au sein du couple Kent. C'était tout ce dont il avait besoin. Et aujourd'hui encore, il ne voit pas pourquoi il changerait d'avis.

Chaque jour il prend donc le train. Il regarde au loin et voit les tornades se lever, les orages gronder et dévaster des villages entiers. Il regarde les immeubles et pénètre a travers sans même s'en rendre compte. Il voit les enfants pleurer de solitude. Les femmes battu par leurs maris qui se vengent sur leurs enfants. Les visages vides de cette population qui ne connait rien d'autre que la violence d'un monde qui les hait. Clark regarde. Il oscule. Il écoute. Il ne réagit pas. Il repense a ses premiers parents. Il repense a leur bêtise. il revoit leur regard vide. Le même regard que toute cette population qui a grandit sans avoir la chance de connaitre des individus comme les Kent. Toute cette progéniture humaine qui ne mérite qu'une seule chose : qu'on l'ignore. Car rien ne compte plus que son propre bonheur.

Friday, August 29, 2008

Dormir

Les yeux fermés, perdu dans mes draps, je ne sais plus où je me trouve alors que je viens de me coucher. Je ne sais plus où je suis. Qui je suis. Ce que je pourrais faire. Des idées me viennent à l'esprit mais elles sont toutes repoussés par mon désir de m'endormir. Le contact confortable des draps entre mes mains. La tête posé contre l'édredon, je sers mes paupières.
Les lumières des voitures traversent le plafond de ma chambre à travers les rideaux. Ils rainent la peinture blanche à travers l'obscurité et éclairent quelque instants la surface de mes paupières.
Je ne peux pas trouver le sommeil alors que les voitures passent, que les cris s'intensifient à l'extérieur et que mon corps se contractent de plus en plus. Le stress me dévore. L'agression au delà des vitres gagnent ma chambre et aspirent mes émotions. J'imagine alors la scène à l'extérieur. Je suis à coté des deux types qui se hurlent dessus dans la rue. Je ne peux pas les calmer. Je ne peux pas les raisonner. Je ne suis qu'un spectateur de plus a ajouté à la masse de gens qui, comme moi, ne trouvent pas le sommeil ou se sont penchés à leurs fenêtres pour voir d'où viennent tout ces bruits.
Vont ils faire quelque chose ?
Est ce que quelqu'un va se décider avant que ces deux abrutis en viennent aux mains ?
J'aimerais pouvoir dormir automatiquement. Fermer les yeux et m'isoler instantanément du reste du monde. Ne plus a avoir à réfléchir et a trouver un moyen de laisser le sommeil venir a moi. Pourquoi ne pourrais je pas choisir de ce que fait mon corps comme je le désire ?
Et puis pourquoi ?
Pourquoi !
Pourquoi !
Pourquoi ces deux types trouvent ils le moyen de se gueuler dessus alors que je veux m'endormir ?
Est ce que le monde ne devrait pas se calmer à un moment ?
Mes membres flageolant restent inactifs tandis que mon esprits s'éveillent et s'inquiètent du temps que tout cela va mettre a s'arrêter. Et si la police arrive ? Et si ils s'entretuaient ? Et si je faisais quelque chose ?
Est ce que j'en serais capable ?
Pourquoi le ferais je de toute manière ? Qu'est ce que j'y gagne ? Je ferais mieux de dormir plutôt que de penser ça. Dormir et y repenser demain matin.
Mais tout les soirs il y a du bruit. Des voitures. Des types qui se gueulent dessus.
Avant il y en avait moins. Avant je ne me souviens même pas qu'il y ait eu tout le temps des abrutis de ce genre ?
Mais maintenant il y en a au moins un coupe par semaine. Peut être le ou les même ?
Des types en tout cas. Des types que je ne connais pas, que je ne veux pas connaitre ou même reconnaitre. Des types qui m'ennuie, ennuient le quartier et s'ennuient tout autant. Qu'est ce qu'il pourrait faire d'autre à cet heure de la nuit à part dormir ?
Vous avez remarqué le nombre de question que je pose ?
C'est parce que je préfère penser. Penser plutôt qu'agir. Penser plutôt que de me lever, appeler les flics ou simplement gueuler à mon tour à la fenêtre.
Ca ne changera peut être rien mais je ne fais rien. J'essaye de dormir au lieu d'agir. Au lieu de me réveiller, j'empoigne la couverture et je pose des questions pour passer le temps et faire semblant d'agir contre un problème.
Mais le problème reviendra et je serais toujours là, dans mon lit, collé contre le drap, toujours à me demander ce qui va bien se passer et si quelqu'un va se lever pour leur dire de se taire. Pourquoi personne ne voudrait le faire à ma place ?

Wednesday, March 26, 2008

Thoughts

I feel like I could beat myself up against the floor just to feel something else in my body, right now. Everything is so confused, I don't know what to do or what I'm going to be in the next couple of seconds. It shouldn't be like this, I did have a better understanding of myself a few weeks ago. Or at least, I thought I had.
The more I type this and the more I realize a little bit more where I am. Writing is therapeuthic for me, always been like this. At least that's a constant in my life, unlike the various feelings that pop out in my head. They scream and just appear randomly and I want to scream to make them disappear. So I tell myself to shut, to shut the hell up! As if I was some other person who was trapped in another body. But the reality is there is a very unclear separation in my own mind between who I appear to be everyday and the constant flows of emotion that makes me go mad. I stay calm and behave like a good boy for everybody when I should be kicking and screaming and laughing strangely most of the time. Everything is bottled up inside of me constantly, nothing makes much sense if I let my primitive self talk. So I tell myself to shut up. Because there aren't different person in me, just one guy who have to be and to conform to his dreams of sanity if he wants to achieve something meaningful in life. Unlike all the clones around me or my parents. No, to be honest and fair, my parents did achieve many thing and I can't deny this. But when I look back at their entire life, it lacks meaning and achievements such as the ones I aspire to. To be looked as someone who did do something. Who succeeded at expressing himself in an original way. To have a true original voice and to be proud of that voice. This is where I stand and this is where I want to be. In years from now one, I want to look at me and say to myself : I'm better now than I was before. I can say that about the man I was two years ago and I can say that to the boy I was ten years ago. But right now, I'm still facing constant fears that make me question who I'm going to be and where I'm going. This isn't really about school. It's more about the future, being an adult and having a job. Ok, in a way it is about school because I'm leaving class forever in three weeks. But the real question is not : Am I going to succeed ? But, rather, am I going to still be able to evolve ? What are the compromises that I will have to make to make ends meet. That's what I should tell Lila. I should tell her about this. Not the weird self part, I don't think it's that original to be honest. But the "scared about who I'm going to be" part is maybe something that could be discussed. I hope I will be able to see her tomorrow. In fact, I hope I'll be able to spend some more meaningful time with her more often. As long as we don't just let time flow and speak about our daily problems, I think we can share some great time and make each other smile. That's whats lacking in our lives and that's what being with her should be about. Nothing less while striving for more.

Thursday, February 28, 2008

Grande Opening - Character work


Ash est un androïde, il pose pour illustrer la couverture du art book "Grande finale" de Ashley Wood.
C'est un géant de deux mètres cinquante. Il a été construit pour trancher des blocs de ciment et de marbre pour faciliter des travaux de terrassements. Il a été envoyé en Arabie Saoudite pour participer a la destruction du palais de l'empereur après sa chute. Ash est un androïde autonome a qui l'on a confié une mission mais, qui n'a pas put la mener a bien à cause de la guerre civil inattendu par ses employeurs qui a provoqué de grands trouble dans le pays. Les affrontements entre les partisants de l'empereur et ceux du général Azoumedar empêchent le terrassement du palais qui aura peut être un nouveau propriétaire ou qui sera peut être de nouveau occupé par son ex locataire. Ash, ayant été pris entre les feux croisés de plusieurs tanks, a perdu le morceau de tôle qui lui servait de protection pour retenir une partie des fils principaux de son organisme cybernétique. Cette perte n'est qu'esthètique mais, elle lui a permit de se faire passer pour hors service quand les combats ont commencé a s'intensifier sur leur zone où il se trouvait en train de travailler. Il a donc pu sortir sans dommage majeur de cette dernière et première journée de travail et de sa première journée de conflit. Par contre ses employeurs l'ont laissé pour défectueux et ont préféré partir le plus vite possible ce qui la mis au chômage mais fait de lui aussi un androide libre dans un pays pour qui la liberté d'agir et de choisir son camp est un poid qui pèse sur la conscience de tout les habitants. L'objet contendant de un mètre cinquante dont il se sert pour trancher ses obstacles est devenu un sabre pour lui et il commença donc a arpenter le désert à la recherche d'objet à trancher pour satisfaire ses besoins programmés et aussi trouver un emploi qui lui donne un peu de stabilité, chose qui fait cruellement défaut a à peu près tout le monde en ce moment.

La graine

There is a seed. I've planted it myself but I don't know where I found it. It's just a seed, it's nature's gift to me and I've cherished it ever since I've found it. It doesn't have a color, and it doesn't have a name. It doesn't have a purpose. It's just there and I treasure it with all my strenght. I don't love it even if people might think I do. There are no feelings associated with the seed. It grows inside me and lives it's life inside of me but without caring about me. In return, I've decided not to care. To let the damn thing grow and look the other away, as if there wasn't any roots coming out of my ears which might make people ask questions about what is going on inside of me.
"Nothing"
"Nothing is happening".
"But, you seem a little bit strange. Isn't there anything you'd like to talk about ?" they usually say, to which I usually answer
"I don't know what you're talking about, it's just my nature state".
Nature.
See, that's what I'm talking about. I'm talking about a seed. I'm not responsible of it's presence, of it's existence. I know only one thing. I don't want to know how it feels to live without it but I know I could get ride of it.
I'm sure I could. Even if it's rooted in every part of my being. From my head to my thumb. Everything is linked to the seed but I don't know where it is located. Maybe it's moving. Maybe it's alive. Maybe it doesn't exist.
Maybe I'm making things up.
Maybe.
But I'v decided to acknowledge the existence of the seed and I won't turn back on my decision. Knowing it exist makes me feel like I could rip it off and being a new life without it. Because even if I know it lives and we breathes the same air though my blood, I also know it's not me.
There is a seed. And one day ... one day, it will be gone.

Tuesday, February 26, 2008

Dix façons de tuer un adversaire en lui tournant le dos

- Utiliser les mitraillettes que l'on s'est fait installer dans le dos
- Regarder dans le rétroviseur et lancer un couteau dans l'oeil de son ennemi
- Imiter Joe Dassin avec une voix d'écolier pendant plus d'une heure
- Appeler au secours ses petits camarades armés jusqu'au dent dissimulé dans un buisson stratégiquement localisé derrière votre ennemi
- Attacher au préalable l'ennemi à un arbre pour pouvoir faire plusieurs essai au lancé du couteau une fois que l'on a le dos tourné
- Sortir une poupée vaudou et planter des clous dedans très vite avant que votre ennemi ne remarque qu'on lui a enlevé quelques cheveux de son cuir chevelu
- Jeter un peu d'essence et une allumette derrière vous et courir en avant le temps que la combinaison des deux fasse effet
- Prétexter que l'on doit refaire ses lacets de chaussure pour pouvoir se mettre a quatre patte et tirer la tête en bas entre ses jambes
- Bluffer en prétendant posséder un kinder surprise que l'on souhaiterait partager pour attirer jusqu'à soi son adversaire et le tuer une fois qu'il est en face de vous
- Apprendre au préalable par coeur "La richesse des nations" de Adam Smith et le réciter en attendant que votre ennemi s'assoupisse pour que vous puissiez vous retourner pour en finir une bonne fois pour toute (parce que quand même on a pas que ça a faire de ses journées que de rester de dos)

La boxe, le noble art

Le jour où l'on montré un film de Rocky j'ai été merveillé. C'était le quatrième. James Brown. Dolph Lundgren. Des légendes du cinéma. Et Stallone ! Stallone ! La violence des coups, les poings les uns contre les autre. Le sport unis les foules, un pays tout entier et permet de réunir deux nations grâce au combat de deux sportifs de haut niveau. C'était beau. C'était puissant.
Ce n'était pas de la boxe.
A la boxe les gens se tournent autour, se démontent les gencives malgrès leurs protections qui les fait passer pour plus macquaque qu'ils n'ont déjà l'air pour finalement gagner quelques sous et recevoir un bol géant en simili or. Qu'est ce que l'on peut bien faire avec un ustensile de cuisine pareille, je vous le demande ?
Cela vaut il le coup de tapper son adversaire comme si il s'agissait d'un sac de sable pour que l'on vous applaudisse et que chacun rentre chez soi après en se disant "que l'on s'était vraiment bien amusé ce soir" ?
La boxe, ce n'est pas un film de Rocky. C'est brutal mais, ça n'a pas de sens. C'est masculin mais, ça se tourne autour comme des fillettes.
Ca fait de la corde a sauté !
De la corde a sauté !
Mais est ce que Rocky fait de la corde a sauté ? Hein ?! Je vous le demande ?
Oui ?
Bon, mince, mais ça n'empêche que lui unit les pays et se bat contre Dolph Lundgren. Il réussit contre la science et la machine en utilisant la force brute et un entrainement naturel. Et puis il est copain avec James Brown. Alors, boxeur, si tu te crois noble, pense d'abord a t'habiller avec un drapeau américain, et reviens me voir quand tu auras conquis le public russe.

L'art abstrait

L'art abstrait prend tout son sens quand on ne le regarde pas. Il ne faut surtout jamais chercher le sens dans la peinture. Tout est dans le regard du public.
Prenons par exemple le carré blanc sur fond blanc.
Beaucoup de gens passent devant et l'ignorent. Ils toisent du regard le tableau comme si le peintre allait se recroqueviller derrière sa toile et demander grâce.
Ils n'ont rien compris.
Pour vraiment apprécier le tableau il faut le regarder, passer a coté, retourner plusieurs fois sur ses pas, tenter une approche par un angle différent puis hocher la tête et repartir.
C'est seulement après avoir accompli cette gymnastique que le tableau prend son sens. Le public.
Tout est dans le public.
Les gens vous regarderont pendant votre manège. Ils apprecieront la finesse de vos mouvement et vos obsverations. Passerons derrière vous, retracerons votre parcours comme un jeu de piste et hocherons a leur tour la tête, fières d'avoir compris a leur tour quelque chose d'essentiel.
L'art vous aura servi a rentrer dans la légende personnel de chacun des badeaux et vous pourrez repartir la tête haute d'avoir eu l'impression de tout comprendre et d'être un guide spirituelle pour tout ces pauvres gens.
Tel est ma recommendation du jour.

R et S

La sensibilité sinueuse du serpent s'insinue dans tes sinus et s'accroche à chaque centimètre de savoir. Racle tout les recoins de rage et tu retrouveras peut-être des reste de ta raison mais, rien ne restera à la fin de la saison. Sais-tu où se trouve les seuls survivants du grand soulèvement ? Il reste replier sur eux même, effrayé par la lumière vive. Les rayons du soleil sont un signal de replie pour ceux qui séparent leur vie en deux, soupirant de ne pas avoir assez de moment pour eux. Sirupeuse mélodie du grincement des ongles contre le tableau, la vie stagne quand les drapeau se replie et que chacun rentre chez soi. Fier d'avoir trouvé un toit, un peu d'obscurité rassurante, la sérénité de ne pas avoir à bougé. Sédentaire et séculaire. La religion du savoir et de l'oubli, clairsemé de touche d'ombre sécurisante. Sais tu ce qui se trouve au delà de la lumière ? Es tu fier de ton ignorance ou préfère tu regarder inlassablement dans le miroir noir qui te renvoie ton propre reflet. Inlassablement.

Monday, February 25, 2008

Essai érotique ?

Tendu contre ta peau, le tissu souligne leurs forme, deux ovales parfait, rebondis et délicieux. Qu'importe la couleur et la dimension du tissu, l'important est de cacher un peu de chaire afin de préserver le mystère. Une fois enlevée, l'excitation n'est plus la même. Il faut prendre le temps de contempler, embrasser et sentir. Les lèvres poser sur la peau, le frémissement des baisers à travers le tissu. Tout est dans le mystère et dans la douceur. Pas encore d'énergie dépensé et de goutte de sueur mélées. Juste un peu de salive déposé avec précaution au creux de la rencontre entre ces deux ovales. La grâce du trait qui sépare ces deux éléments qui n'en forme qu'un seule, magnifique et séduisant, abrite ce trésor tant convoité que certains veulent dérober avec violence. Mais, le secret est dans l'attente, faire languir et ressentir, se contenter de caresser avant de pénétrer. Savoir attendre et ressentir, caresser et vénérer ce que l'on voudrait nous cacher.

Je suis une pieuvre

je parcours l'océan au fond des abimes que tes semblables n'ont jamais visités et craignent de découvrir. Mes tentacules glissent contre la paroi des rochers. Je sens parcourir contre chacune de mes ventouses le flot de la marée. Tout communique autour de moi. Tout est vie. C'est l'essence même de la mère nourricière. Elle parcourt ce milieu où j'habite et où je trouve refuge. Bien loin de vos obsessions de grandeur, a toujours poussé vos constructions vers le haut, je regarde vers le bas et pénètre à l'intérieur des sanctuaires dissimulés par le temps et les ombres des massifs sous terrains. Sanctuaires de peur et d'obscurité, rien n'existe dans ce monde que vous ne pourriez imaginer tant le manque de lumière transcende les capacités de vos pauvres yeux. Habitués à la lueur du soleil vous ne pouvez comprendre ce qui nous attire à vivre en dessous du niveau de la mer. Vous naviguez et parfois vous allez même jusqu'à visiter quelque peu notre territoire. Mais savez vous ce qui vous attend vraiment ? Connaissez vous les lieux que mes milles ventouses ont parcourus. Par elles, je suis une multitude. Des yeux sur chaque tentacules, j'explore et je découvre ce qui m'entoure avec finesse et précision. Rien ne m'échappe. Seigneur de la sensation, j'explore chaque centimètre et je ne saurais connaitre la trahison. Aucun poisson ne me résiste. Je pourrais leur tordre le corps à chacun d'entre eux. Ils le savent bien et m'accompagnent dans mes visites de mon royaume. Je ne gouverne pas mais je connais ma place et sait faire respecter ma loi, mon ordre, ma puissance. Tu ne pourrais comprendre qui je suis. Tu penses savoir pour m'avoir vu dans un livre ou rencontrer dans ton imagination. Mais, je suis et je reste un mystère pour ta personne. Tout en moi et autour de moi est obscurité pour ton petit esprit. Et, le mien, si étrange et si fin te domine et te méprise depuis le fin fond des océans.

Sunday, February 24, 2008

Le bois

La fraicheur de la nuit m'avait poussé à franchir la barrière de branches qui me séparait de la foret pour quitter le parking du centre commercial et rejoindre la broussaille. Partir un peu à l'aventure. Marcher sur les feuilles et entendre le craquement des branches sous mes pas. C'est fou a quel point on peut se sentir vivre en respirant l'air frais du soir au milieu des plantes et des arbres. Tout semble différent dans cet endroit alors que quelque mètre me séparent juste du super marché. Plus de civilisation, plus personne. Juste moi, mon sac à dos et la nature tout autour. La soirée est douce et l'endroit est tellement calme que l'on peut marcher sans inquiétude. Et, heureusement d'ailleurs, car je ne serais pas capable de me repérer dans le noir. Pas de repère, juste des branches éparses et des arbres que je pense reconnaître mais qui pourrait très bien être des cousins éloignés de ceux que j'ai croisé il y a un quart d'heure.
Bon, pas d'inquiétude, je n'ai qu'a revenir un peu sur mes pas ... si j'arrive à retrouver mes pas. Merde, bon je pense que je suis dans la bonne direction. Oui, c'est sur. Un peu de lumière, putain je vois un peu de lumière là bas ! Je ne pouvais pas être allé bien loin du centre commercial tout de même, merde ! Ah, bon dieu, je peux vraiment me faire peur pour un rien.
Qu'est ce que ...
- Ah merde !
Mais attends ... merde, putain putain putain putain, mais qu'est ce que c'est ce truc. Putain mais je saigne mais ... bon dieu, je vais trouver qui est le connard qui m'a tiré dessus et je vais le tuer, lui foutre un procès mais ... ah merde, on dirait qu'on m'a tiré dessus avec un putain de fusil a pompe !
Bon, attends, reste là, y'a du bruit. Qui est ce que ça peut-être ? Surement un connard de chasseur. Ah merde, mais qu'est ce que je suis venu foutre dans ce putain de bois ? Respirer l'air pur, mon cul ! Quel idée à la con ! Et voilà ce débile qui se ramène ...
- Hey, ça va pas dans votre tête espèce de pauvre con ?
- La ferme !
Le bruit du fusil a pompe interrompt tout ce qui pouvait vivre à l'instant. Grand saigneur, il prend ses aises et marque sa présence par un claquement métallique sec.
- Mais ... qu'est ce que je vous ai fait ? Dites moi ...
- Tu as tué ma mère.
- Hein ?
- Tu as tué ma mère.
Il s'avance, accompagné de son arme et il prend place au dessus de moi. D'un coup, il s'agenouille sur mon torse. Je ne distingue pas son visage à travers l'obscurité. Peut être est il en train de sourire ? J'imagine un sourire et un teint comme celui du Joker. Un malade mental. Il enfonce viollement le canon dans ma bouche, arrache mes gencives et pénètre ma gorge.
Son visage n'a plus d'importance.
Je ferme les yeux, je sens les larmes couler sur mon visage, une bouffé d'air passe dans mes narines ...
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Je me relève et je regarde a nouveau son visage. Ce n'est pas lui. J'en étais pourtant presque sur. Il avait le même regard et la même coupe de cheveux. Ca aurait du être lui ! Merde !
Bon ... au moins j'aurais fait un petit tour dans les bois, ça m'aura changé les idées.