Wednesday, October 03, 2007

Pour vivre part 1

Son nom est Dahlia et elle n'a que 18 ans mais déjà elle attire les regards de tous les hommes vers elle. Les traits fins de son visage ne correspondent pas à son age mais trahissent la jeunesse de son esprit. Eloigné de tous depuis son enfance, elle n'a jamais voulu s'approcher trop de ces camarades de classe.

Qu'importe l'école ou le milieu. Rien ne lui donnait envie de s'approcher de tout ceux qui l'entouraient. Elle ne se sent pas proche des autres. Elle est différente. A l'intérieur d'elle même elle s'imagine vivre avec une légèreté et une douceur que les autres ne peuvent comprendre. Que ce soit par leur imagination ou par leur corps. Rien n'atteint la douceur de sa peau.

Fine et légère comme des nuages, douce et rosé comme des pétales de fleurs, elle ne s'épanouit pas au regard des autres car elle a peur d'y laisser sa peau. Oh, elle sait bien que ça n'a pas de sens. Elle ne risque rien des autres. Ce n'est pas une question de statut social.
Parfois elle regarde fixement les gens et ils lui répondent avec des grands sourires. Mais jamais rien n'atteint sa vision, son espoir. Alors elle s'efface et laisse l'espoir de rencontrer quelqu'un s'envoler dans les airs. Parfois elle ressent du dégoût a effleurer les feuilles des magazines. Seuls les riches livre des archives de la bibliothèque municipale la contente.

Dans les trésors d'ingéniosité des grands esprits, elle a trouvé un peu de réconfort à son adolescence. Mais qui pourrait bien incarner aussi bien cette même douceur ? Rien d'autre ne peut la satisfaire.

Seule sa peau fine et douce qu'elle caresse, comme pour se rappeler qu'elle existe et qu'elle peut ressentir, la contente véritablement. Tout autre surface lui semble granuleuse et l'écorche. Elle ne saigne pas. Elle ne sait pas ce que cela veut dire. Mais elle ne veut pas savoir. Trop de sensation déplaisante lui arrive à l'esprit de tant à autre et la révulse. Une vie dans la douceur la plus profonde, voilà à quoi elle aspire.

Son enfance protégée de tout tracas était comme un rêve éveillé. Déjà, son doux visage lui ouvrait les portes de tout les coeurs. Toutes les attentions lui étaient réservées. Tant de calme et de timidité réjouissait les parents et les serviteurs.
Combien de fois a t'elle entendu de belles choses a son sujet. Combien de fois lui a t'on souris avec sincérité ? Mais combien de fois a t'elle préféré ne rien dire et laisser s'empourprer son visage plutôt que de répondre ?

Sa richesse était son visage et sa réputation. Les gens la traitait comme étant timide. Soit, ce n'était pas faux. La réserve est une qualité dans les grandes maisons. Surtout quant on est une jeune fille. Mais qu'aurait elle pu répondre qui aurait contenté les esprits enjoués qui l'entouraient ? Comment avouer qu'elle ne voyait rien d'aussi beau chez ses congénères ?
Son conte de fée n'avait pas d'égale en dehors de son isolement.

A toutes choses s’oppose un contraire aussi fort. Pour elle il s'agissait du vide omniprésent dans son corps que les autres appellent sous le nom de plaisir. Le contentement réel d'obtenir une compensation suffisante qui apporte suffisamment de joie pour que les traits se délient et que l'on offre à son tour un sourire, une main tendue, un signe fort et ardent.
Son corps avait tout à offrir mais son esprit refusait tout catégoriquement. Elle aurait voulu mais ne pouvait. Elle désiré, été désiré, mais refoulait et refusait.

Bercé par les histoires d'amour romanesque, elle voulait s'abandonner à un bel homme qui l'aurait contenté dans une nuée de pétale de rose et l'aurait emporté pour ne plus jamais la quitter.
Elle aurait tant voulu, avait tant désiré, qu'un beau jour son voeux fût exaucé.

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