Friday, January 26, 2007

L'invasion (deuxième partie)

Une fois rentré dans mon paisible appartement j'avais tout de même contacté un ami avocat pour me renseigner sur les tenants et les aboutissants de cette question de primauté de la hache et du casque sur tout autre document officiel. Tout comme les yeux des passants un peu plus tot, dans la rue, il n'avait pas crut et j'avais donc dut le harceler un peu pour obtenir une réponse. Claude était un brave garçon mais il n'était pas très imaginatif. Tout ce qui ne sortait pas de ces livres de droit n'était pas possible et, de ce fait, la distinction entre théorique et pratique n'avait aucun sens dans son monde. Or, tout comme les bons paranoiaque, un bon avocat est capable de vous faire comprendre tout et son contraire si il a le sens du plaidoyer. De la cajolerie. Du mensonge en d'autres terme. Claude avait donc, une fois convaincu de vérifier dans son manuel de droit international, option norvège, trouvé que ce viking avait raison et que je n'aurais rien put faire contre son action, a moins de m'en referer a la plus haute autorité viking du village. Je n'étais pas en possession de ces elements au moment de l'incident, je n'aurais donc rien put faire. D'autant plus que j'ignorais completement qu'elle pouvait être la plus haute autorité viking de la ville. Je n'avais pas voté pour, j'en étais pratiquement sur.

Je remerciais Claude de ses renseignements et decidait de ne pas me retourner l'esprit avec cette aventure en m'affalant sur le canapé du salon pour scruter l'ecran télévisé afin de vérifier si les programmes étaient aussi nul que je l'affirmais a mes collègues. Je fut donc surpris de voir que ce soir il y avait une information cruciale sur l'ecran de mon téléviseur : un flash special sur un changement politique radical en Norvège. La religion Odiniste était de nouveau reconnus comme religion nationale et il avait été décidé de rattraper le temps perdus depuis les dernières invasions en partant, par bateau, vers la France pour récuperer leurs anciennes colonies, voir même s'en faire de nouvelles. En tant qu'employé dans une grande entreprisen, mondialisé, cela va de soi, je n'ai rien contre des manoeuvres d'expansions. Diversifier les marchés, revoir les conditions de travail, redynamiser les employés, tout cela était normal. D'un point de vue strictement economique, le gouvernement norvegien avait pris une sage décision. Ce qui me genait tout de même un peu aux entournures étaient l'implication contenu dans ses mesures. Si trust il y allait avoir entre la Norvège et la France, cela allait peut être entrainer des delocalisations, voir même des suppressions d'emploi.

Les images qui me parvenaient montré bien des vikings poilus, crasseux, identique a celui que j'avais rencontré, et donc, grace a mon sens aigus de la deduction, detenteur d'une hache. Si je mèle a cela ce que j'avais appris auprès de Claude, je ne pouvais pas avoir de doute sur les methodes employés par les DRH locaux vis a vis de la suppression d'emploi. Si je perdais mon emploi dans ce pays, ce serait surement par la force d'un objet contendant et je ne doutais pas que celui ci allait briser ma vie. Au propre, comme au figuré. Oh, oui, je pouvais très bien demissioner de mon pays tant qu'il en était encore temps, mais pour aller ou ? Et puis, que serais je sans ces rues ou j'avais grandis sinon un autre anonyme sur cette terre, dans des rues qu'il ne reconnait pas ...
D'un autre coté le casque et la hache pouvait très bien m'aller et ...
Non non non. Pas question, je suis un homme, pas une mauviette. Et un viking, ce n'est qu'un gros type poilu. Rien de plus. Alors un peu de courage, de determination et aussi encore un peu de courage. Beaucoup.

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