Aujourd'hui est le premier jour mais aussi le dernier. Le dernier pour moi et la vie que j'ai tant aimé. Le premier pour l'ère glorieuse de la horde qui coule vaillament dans nos rues en evantrant les magazins, pillant les passants et en beuglant comme des porcs. Aujourd'hui est le début de l'invasion des vikings.
Il y a seulement une semaine seulement, personne n'y aurait crut. Oh oui, bien sur, on les avait entendu venir avec leur menace d'invasions et les images de ces grands barbues qui brandissaient leur haches. Mais c'est comme tout ce qui passe a la télé, coincé entre deux publicités, on ne distingue plus l'information du pret a consommer. Alors on avait tous crut a une sortie en DVD d'un nouveau film d'Asterix. Rien de grave, juste un bide de plus. Pas de quoi en faire un drame.
J'avoue tout de même que la vision d'un casque orné de deux cornes m'avait surpris. On ne voit pas souvent ce genre de choses sur les boulevard parisien. Et pourtant, on y voit beaucoup de choses. Je me souviens encore de ce type en pagne qui descendait le boulevard St Michel. Grand, enrobbé d'un simple tissu orange. Crasseux. Il avait frolé toute la file de passant sans eveiller le moindre levé de sourcil de la part de meute. Tous rivé sur les presentoirs ou sur leur propre soulier, aucun n'avait levé le nez pour regarder passer mon bonhomme en pagne et j'avais été aussi le seul, il me semble, a avoir remarqué qu'une femme frappait régulièrement et viollement sur l'epaule de ce grand blond poilus. La hache a sa ceinture aurait dut éveillé les soupçons des quelques machos, toujours prêt a venir au secours des demoiselle en detresse, en échange du regard langoureux de celle ci. Mais non, personne, pas un bras et pas un pied en direction du type qui taillait sa route entre les gens avec sa nouvelle acquisition.
Or, étant un grand defenseur de la qualité des produits de mon pays et ne voulant pas voir un étranger se barrer avec un produit non importable, je me dirigeais vers lui pour demander des explications. Un homme fort courtois en vérité, malgrès les apparences, et une fois la barbe relevé pour laissé apparaitre des lèvres et quelques mots d'excuses.
- Je vous prie de me pardonner mais comme le monte bien l'ustensil qui se trouve a ma ceinture je me trouve en pleine possession des documents necessaire pour demander en mariage mademoiselle.
- Mais je suis déjà marié ! avait suggéré, non sans quelques trace d'enervement, la parisienne hulcéré qui avait finis par arreter de frapper le dos du type, voyant bien que cela ne changeait riena a la situation.
- Certes. Mais votre mari a t'il un casque et une hache ?
- Mademoiselle ? avais je alors demandé dans le doute.
Le regard déçut de la jeune femme m'avait suffit pour comprendre que devant ce problême administratif qui tombait sans aucun doute dans le domaine d'un conflit relevant du droit international, elle ne pouvait, tout comme moi, intervenir pour plaider sa cause. Ainsi, comme lors d'un constat automobile, je m'étais résigné a donner ma carte a cette dame en la glissant dans son sac a main qui pendait contre le dos du viking, et en lui souhaitant bonne chance. Elle m'avait alors répondus poliment par ce mot de remerciement.
- Pédé !
Très touché par cette marque de gentillesse, je m'étais éloigné discretement pour nier le plus doucement du monde mon implication dans ce drame juridique. Personne ne s'était retourné de toute façon.
Friday, January 26, 2007
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